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Affaire MCB : Jolicoeur attendu après Lebrasse-Rivet
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Affaire MCB : Jolicoeur attendu après Lebrasse-Rivet
Après Roselyne Lebrasse-Rivet,c’est Eddy Jolicoeur, le directeur des ressources humaines de la MCB qui devrait être interrogé par le CCID dans le cadre de l’affaire des trois comptes conjoints. Il sera invité à donner plus de détails sur la mise à pied de Michèle Tsang Pin.
Le Central Criminal Investigation Department compte interroger Eddy Jolicoeur, directeur des ressources humaines (DRH) de la Mauritius Commercial Bank (MCB), dans l’affaire des trois comptes conjoints de Rs 4,3 millions que tenaient Michèle Tsang Pin et Patricia Smith, deux ex-salariées de l’établissement bancaire.
Selon la plainte de Michèle Tsang Pin, qui remonte à l’année dernière, le Top Management lui a refusé l’accès à ces comptes sous prétexte que son amie, décédée en août 2011, a laissé un testament. Elle affirme aussi avoir été remerciée pour avoir effectué un retrait de Rs 18 000.
Eddy Jolicoeur va être invité à donner de plus amples détails sur la mise à pied de Michèle Tsang Pin par l’équipe des assistants-commissaires de police Pregarsen Vuddamalay et Hemant Jangi. Les enquêteurs veulent connaître les détails autour du «chain of command» quant à cette décision. La convocation du DRH devrait intervenir après l’interrogatoire de la responsable juridique de la MCB, Roselyne Lebrasse- Rivet, apprenons-nous de sources concordantes aux Casernes centrales.
Arrêtée mercredi et placée en liberté conditionnelle après son inculpation pour complot, Roselyne Lebrasse-Rivet a été interrogée de nouveau dans la journée d’hier. Elle devra se rendre aux Casernes centrales ce matin en compagnie de son homme de loi, Me Maxime Sauzier. Ce dernier devrait également assister Eddy Jolicoeur ainsi que le Chief Executive Banking Antony Withers mentionné dans la plainte de Michèle Tsang Pin.
Au niveau de la MCB, la direction a tenu à rassurer son personnel mercredi dans une note interne sur la tournure de cette affaire. Elle indique qu’elle est tenue par son droit de réserve et que les employés arrêtés jusqu’ici – incluant Roxane Potié et Dominique d’Unienville – «n’ont fait que leur travail».
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