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Affaire Michaela Harte: Rama Valayden réclame une commission d’enquête

18 décembre 2013, 14:14

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Affaire Michaela Harte: Rama Valayden réclame une commission d’enquête

 

Un groupe d’avocats, emmené par Rama Valayden, a présenté à la presse, ce jeudi 19 décembre, un document de 189 pages démontrant «les failles» de l’enquête policière dans l’affaire Michaela Harte. Il blâme la police et réclame l’institution d’une commission d’enquête sur le meurtre de l’Irlandaise.
 
 
Rama Valayden et Sanjeev Teluckdharry, dont les clients Sandeep Mooneea et Avinash Treebohun ont été disculpés aux Assises dans cette affaire, ont justifié leur initiative par le fait que «la vérité a été étouffée, parce qu’enquête il n’y a pas eu dans cette affaire».
 
Dans un document qui a été également été remis à la presse irlandaise, le groupe d’avocats a relevé sept failles dans l’enquête en question. La police, selon les hommes de loi, n’a pas cru bon d’examiner en détail les images enregistrées par le système de vidéo surveillance. «Les images sont en possession de Brinks (NdlR : agence de gardiennage) », soutient Rama Valayden.
 
L’avocat s’étonne en outre que la baignoire dans laquelle le corps sans vie de Michaela Harte a été retrouvé, dans la chambre 1025, n’ait pas fait l’objet d’analyses plus délicates. Il affirme que les enquêteurs n’ont pas vu, durant leurs fouilles, une ceinture qui se trouvait sous une armoire, que les empreintes digitales présentes sur une paire de lunettes de soleil retrouvée dans les toilettes n’ont pas été prélevées et que les cartes d’accès magnétiques n’ont pas été vérifiées dans les détails.
 
Me Valayden s’est par ailleurs demandé pourquoi les enquêteurs n’ont pas interrogé les voisins de la chambre 1025, ou encore pour quelle raison des jeans déchirés à plusieurs endroits n’ont pas vraiment intéressé les enquêteurs. «Il y a de l’amateurisme et le Directeur des poursuites publiques n’a pas eu accès a certains éléments»,  a critiqué Rama Valayden.
 
L’avocat Sanjeev Teeluckdharry a, pour sa part, réclamé «des sanctions» contre la Major Crime Investigation Team  et le State Law Office.  

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