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Affaire Rose Garden : l’enquête relancée

17 septembre 2013, 12:14

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Affaire Rose Garden : l’enquête relancée

Désormais, c’est l’ICAC qui s’occupera du dossier relatif à l’affaire Rose Garden. Dossier qui était transmis au Directeur des poursuites publiques (DPP). Toutefois, le bureau du DPP ne confirme pas le motif de ce renvoi.

 

 

Elle repart. La suite de l’affaire Rose Garden dépend désormais des démarches qu’entreprendra la Commission anticorruption (ICAC). Le dossier relatif à l’enquête, transmis «depuis quelque temps» au Directeur des poursuites publiques (DPP), a en effet été renvoyé à l’ICAC.

 

De son côté, le bureau du DPP ne confirme pas le motif de ce renvoi. Une source proche du dossier explique toutefois que celui- ci s’attend à des informations supplémentaires ou à une réorientation de l’enquête avant d’engager des poursuites judiciaires.

 

Jusqu’à présent, cependant, aucun des protagonistes de l’affaire n’a été inquiété. Ni Rose-Belle Sugar Estate (RBSE), qui a laissé des failles dans le dossier de vente, ni le promoteur Ramdass Ellayah, nommé entretemps par le gouvernement au poste de président du Centre culturel telugu. Ni même le ministre de l’Agro-industrie Satish Faugoo, qui cumule également depuis juin les fonctions d’Attorney General. Éclaboussé par ce scandale, celui-ci s’est énergiquement défendu d’y être mêlé.

 

L’affaire Rose Garden Residences a été révélée par l’express dans son édition du lundi 18 juillet 2011. La trame ? RBSE, sucrerie qui dépend du ministère de l’Agro-industrie, a vendu, à prix réduit, un terrain de 28 arpents, sis à Junction Road, Rose-Belle, à l’Indian Consortium Ltd, représentée par Ramdass Ellayah. Ledit consortium a acheté ces terres pour Rs 36 413 300, soit Rs 1,3 million l’arpent.

 

La vente a été réalisée en janvier 2009 en vue d’un projet commercial et hôtelier appelé Little India. Le promoteur, qui avait promis un Foreign Direct Investment de Rs 300 millions, ne tiendra pas parole.

 

Au lieu de Little India, le projet change d’orientation. Il est rebaptisé Rose Garden Residences. Il s’agit, en fait, d’un projet résidentiel rapportant des bénéfices immédiats pour le promoteur, mais sans aucun impact économique pour la localité. Une partie du terrain est morcelée en 159 lots. Ceux-ci sont revendus sept fois plus cher que le prix d’achat moins de deux ans plus tard… RBSE avait dès lors songé à engager des poursuites contre le promoteur, mais s’était par la suite ravisée. La direction a affirmé avoir agi sur les instructions du ministre Faugoo pour ne pas entamer une action en justice, du fait que le contrat de vente ne précise pas à quel titre ces terres ont été vendues à Indian Consortium Ltd.

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