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Affaire Whitedot : le bouncer Stéphane Tossé retrouve la liberté conditionnelle

17 septembre 2013, 08:04

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Affaire Whitedot : le bouncer Stéphane Tossé retrouve la liberté conditionnelle

Il est considéré comme un maillon important dans l’affaire Whitedot. Stéphane Tossé a retrouvé la liberté conditionnelle ce mardi 17 septembre à la Bail and Remand Court. Il devra fournir une caution de Rs 40 000 ainsi qu’une reconnaissance de dettes Rs 200 000. 

 
Le bouncer Stéphane Tossé avait été arrêté en juillet dernier sous une charge de «larceny and money laundering». Cela car,de l’argent ainsi que des bijoux, valant Rs 4 millions au total, avaient été retrouvés chez sa petite amie à la Tour Koenig. Les enquêteurs soupçonnaient fortement que cet argent provenait des placements effectués par les clients de Whitedot. Toutefois, ce mardi 17 septembre, l’ancien garde du corps de Sanjeev Lutchman, le présumé cerveau derrière cette chaîne de Ponzi, a été relâché sous caution.
 
Son homme de loi, Me Assad Peeroo a débattu sa motion en cour ce matin et a obtenu la liberté conditionnelle de son client. Ce dernier devra fournir une caution de Rs 40 000 et une reconnaissance de dettes de Rs 200 000. Toutefois, le magistrat a ordonné à Stéphane Tossé de ne pas quitter son domicile après 17 h 30 chaque jour. De plus, chaque mercredi et samedi, il devra reporter au poste de police de sa localité.
 
Egalement dans le cadre de l’affaire de Ponzi Scheme, une centaine de victimes ont décidé de passer à l’action pour récupérer leur argent qui se chiffre à plus d’un million de roupies. L’affaire a été portée devant la justice et les victimes comptent aussi poursuivre les dirigeants des compagnies Whitedot et Sunkai. D’ailleurs, les victimes ont déjà pris contact avec leurs hommes de loi, Me Viren Ramchurn, avocat et Me C. Seeballuck, Senior Attorney. Et d’ici à la semaine prochaine, une mise en demeure leur sera servie. 
 
Me Ramchurn, interrogé par l’express, a confié que les victimes viennent de toutes les couches sociales du pays. «Je suis consterné par l’ampleur de cette fraude, dit Me Ramchurn. Il y a des gens qui ont placé Rs 12 millions dans ces compagnies. Et, aujourd’hui, ils se retrouvent sur le pavé. Le procès va prendre le temps qu’il faudra. Entre-temps, les victimes doivent patienter encore longtemps pour récupérer leur argent.» confie-t-il.
 

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