Les fonctionnaires sud-africains, ont décidé de maintenir   leur  grève entamée il y a  deux semaines. Ils ont en effet rejeté lundi soir (30 août) une nouvelle offre du gouvernement. Les syndicats ont toutefois accepté de poursuivre les négociations.

"La nouvelle offre sera discutée avec nos membres, ce n''''est pas ce que nous voulions mais c''est un pas dans la bonne direction. Nos adhérents sont toujours en grève", a indiqué Mugwena Maluleke, de la confédération syndicale Cosatu, dans une déclaration citée par le journal français, Le Monde, dans son édition de ce matin.  Le porte-parole du ministère des services publics, Dumisani Nkwamba, a précisé de son côté que les négociations reprenaient ce mardi (31 août). "Nous allons de nouveau nous rencontrer, nous espérons trouver une solution. La grève doit prendre fin", a-t-il indiqué.
 
Lors des  discussions de lundi soir (30 août), le  gouvernement a proposé une hausse de salaire de 7,5 % (soit 0,5 % plus qu’auparavant),  de même  qu''une allocation-logement mensuelle de 800 rands (86 euros) au lieu de 700, à quelques 1,3 million de fonctionnaires.  Les grévistes réclament eux une augmentation salariale de 8,6 % et une allocation de 1 000 rands.

Ce mouvement menace de s''étendre aux mines, pivot de l économie sud-africaine, et à d''autres secteurs, craignent les dirigeants du pays, en particulier le président Zuma.  La grève affecte surtout  les écoles et les hôpitaux. Plus de 4 000 militaires ont été déployés dans 58 grands hôpitaux publics afin d''assurer le service minimum, et de nombreuses écoles ont dû fermer leurs portes.

(Photo: Reuters)