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Air Mauritius : Trois hôtesses réclament des sanctions contre un chef de cabine

27 novembre 2012, 00:00

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Air Mauritius : Trois hôtesses réclament des sanctions contre un chef de cabine

Les relations industrielles ne sont pas prêtes à s’améliorer chez «Air Mauritius». Trois hôtesses et un steward d’«Air Mauritius» exigent des sanctions contre leur supérieur hiérarchique. Ce dernier est accusé d’avoir publié des propos diffamatoires sur sa page «Facebook».

Il avait été suspendu de ses fonctions depuis les faits, il y a un an. La décision de sa réintégration a été vivement dénoncée par les quatre membres de l’équipage d’Air Mauritius.

Ceux-ci ont adressé une lettre datée du 11 novembre à Sashi Puddoo, Executive vice president HR pour protester contre une telle décision. Ils déplorent le fait qu’Air Mauritius ait décidé de blanchir le chef de cabine uniquement sur la base de l’enquête policière. Les autorités policières ont conclu qu’elles «ne seraient pas en mesure d’obtenir de l’opérateur Facebook des informations sur l’identité de l’internaute ayant passé les commentaires sur le réseau social».

Le chef de cabine a, quant à lui, nié être l’auteur des écrits diffamatoires. Il clame qu’il aurait laissé la fenêtre de son navigateur Internet ouvert. Les quatre membres de l’équipage ne veulent, pour leur part, accorder aucun crédit aux affirmations du chef de cabine. Ils font référence à une réunion en date du 26 juillet 2012 au cours de laquelle deux témoins hauts placés, Vikash Keetaruth et Roshni. Purmessur avaient concédé que les termes utilisés dans les écrits incriminés ne sont pas étrangers à ceux familièrement employés par le chef de cabine.

Les plaignants insistent que les décideurs d’Air Mauritius n’auraient pas dû se fier au seul rapport de la police pour prendre la décision de réintégrer le chef de cabine. Selon eux, la compagnie aurait dû, elle-même, initier une enquête approfondie.

Les trois hôtesses et le steward ont décidé qu’ils ne monteraient pas à bord des vols sur lesquels le chef de cabine se retrouverait. «L’élément de confiance a été brisé. Comment pourrait-on nous demander de reconstruire les relations et l’équipe quand la justice n’a pas été rendue ?», peut-on lire dans la lettre rédigée en anglais.

Une copie de la lettre a été adressée au Chairman Dass Thomas, au Chief Executive Officer André Viljoen, à l’Executive Vice president Pramil Banymandhub, au Director flight operations, au Cabine OPS manager Vikash Keetaruth, au HR manager Roshni Parmessur, à l’Air Mauritius cabine crew association et à tous les membres de l’équipage d’Air Mauritius.

 

Marc ATCHIANE