Trois des quatre syndicats des employés d’Air Mauritius se sont réunis en une plate-forme syndicale et passent à l’offensive dès cette semaine. Une rencontre avec la direction de la compagnie est envisagée dans l’immédiat afin de discuter des revendications des employés.

L’union fait la force. C’est dans cette optique que trois syndicats d’Air Mauritius se sont alliés, samedi. Leur but : discuter, avec la direction, des préoccupations du personnel de la compagnie nationale d’aviation, notamment les augmentations de salaires. Les dirigeants de l’intersyndicale devraient, d’ailleurs, rencontrer le Chief Executive Officer (CEO) de la compagnie nationale d’aviation, André Viljoen, ce mardi 6 novembre.

L’Air Mauritius Staff Association (AMSA), l’Union of Employees of Air Mauritius Ltd et la Private Transport Employees Union ne font plus qu’un. Et, lors de l’assemblée générale spéciale, qui s’est tenue au Golden Hall de Curepipe, il a été décidé, en présence de quelque 250 personnes, que Maheswar Ram, président de l’AMSA, présiderait également l’intersyndicale. Et au menu de leurs revendications, «le non-respect du Memorandum of Undestanding qui garantit au personnel une nouvelle échelle de salaires, un incrément sur leur paie et le paiement des arrérages sur tout montant dû», affirme le président.

Selon lui, cette situation est la cause d’un «grand mécontentement» au sein du personnel, qui se dit disposé à participer à une manifestation dans les rues. Car, «c’est toujours aux petits que l’on demande de faire des sacrifices», fulmine Maheswar Ram.

Il souhaite que le paiement des arrérages soit fait d’ici à la fin de novembre. Le président de l’intersyndicale a également salué la présence à la réunion de samedi d’autres syndicalistes, notamment Jack Bizlall, Reeaz Chuttoo, Naraindranath Goopee et Toolsyraj Benydin.

Par ailleurs, un quatrième syndicat de MK n’a, lui, pas participé à l’alliance forgée samedi. Il s’agit de l’Air Mauritius Cabin Crew Association, dont le président est Vincent Carosin.

Marc ATCHIANE