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Al-Qaida diffuse une vidéo des otages français au Sahel

27 avril 2011, 00:00

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<BR>&nbspLes quatre otages français enlevés au Niger supplient Nicolas Sarkozy de retirer les troupes françaises d''''Afghanistan dans une vidéo présentée comme un enregistrement réalisé par Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). <BR><BR>Les otages - Pierre Legrand, Daniel Larribe, Thierry Dol et Marc Furrer - se présentent à tour de rôle dans de courts enregistrements qui datent des 11, 12 ou 13 avril, selon ce qu''ils affirment.<BR><BR>Tous disent le même message, à quelques mots près: "<EM>Nous supplions le président de la République française, Nicolas Sarkozy, de répondre favorablement à la demande d''Al Qaïda de retirer les troupes françaises d''Afghanistan parce que les Français n''ont vraiment aucun intérêt dans la guerre en Afghanistan</EM>."<BR><BR>La vidéo est en cours d''authentification, a-t-on appris mercredi auprès du ministère français des Affaires étrangères. "<EM>La première tâche, c''est d''expertiser cette vidéo et notamment de s''assurer que c''est une vidéo qui témoigne du fait que nos otages sont en vie</EM>", a déclaré le ministre chargé des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, sur RMC.<BR><BR>"<EM>La deuxième chose, c''est que nous faisons tout, et je dis bien tout, pour faire en sorte que nos otages soient libérés</EM>", a-t-il ajouté.<BR><BR>"<EM>Vous vous doutez bien que ce ne sont pas des preneurs d''otages qui dictent la politique étrangère de la France</EM>", a dit Laurent Wauquiez. "<EM>Je n''ai rien d''autre à ajouter. Ce sont des otages, il y a des vies qui sont en jeu, je ne vais pas faire des commentaires hasardeux à un micro</EM>."<BR><BR>Les quatre otages faisaient partie des sept, dont cinq Français, pour la plupart des collaborateurs des groupes français Areva et Satom, une filiale de Vinci, enlevés en septembre dernier dans le nord du Niger, à Arlit, un site d''extraction d''uranium.<BR>Trois de ces sept otages - la Française Françoise Larribe, un Togolais et un Malgache - ont été libérés fin février.<BR><BR>Aqmi a formulé le mois dernier une demande de rançon de 90 millions d''euros pour libérer les otages. La France a répondu qu''elle ne négocierait pas sur cette base.<BR><BR><STRONG>Reuters</STRONG><BR>