Une équipe interministérielle travaille actuellement sur le dossier au sujet des aliments dont la vente sera interdite dans les écoles. L’objectif des mesures à venir est de protéger la jeunesse mauricienne contre les maladies telles que l’obésité, le diabète dont les taux de prévalence sont inquiétants. 

Une liste des produits dont la vente sera permise dans les écoles dans les mois qui suivent circulent déjà au sein des ministères de la santé, de l’éducation et de la protection des consommateurs. Ces trois ministères travaillent de concert pour finaliser cette liste. Toutefois, même si elle n’est pas encore finalisée, on sait déjà que les fritures et les boissons gazeuses n’en font pas parti. Les jus de fruits seront aussi bannis des cantines à cause de certains additifs dont les colorants.

Par contre, les dhull puris, les faratas, le manioc, l’eau minérale, les fruits (excluant ceux cristallisés et confis) et les crêpes seront autorisés dans les écoles. Quant aux pains fourrés, ils seront mis en vente seulement s’ils ne contiennent pas d’aliments cuits à la méthode du «deep frying» (aliment plongé dans une casserole d’huile chaude). Les puddings seront, eux, vendus s’ils ne contiennent pas de colorants.

Ainsi, les gâteaux piments, bajas, samoussas, entre autres, très populaires et répandus dans l’alimentation des écoliers, disparaitront définitivement du menu des cantines scolaires…