Eddy Jolicoeur, directeur des ressources humaines de la Mauritius Commercial Bank (MCB), a été interrogé ce mardi 3 septembre par des enquêteurs du Central Criminal Investigation Division de la police. Cela, dans le cadre d’une enquête sur une allégation de complot pour empêcher une ancienne cadre de cette banque, Michèle Tsang Ping, d’avoir accès à des comptes bancaires joints sur lesquels elle avait des droits.

Eddy Jolicoeur, qui a retenu les services de Me Angélique Desvaux de Marigny, a été interrogé sur son rôle concernant le limogeage de Michèle Tsang Ping.

L’affaire avait éclaté à la suite d’une plainte à la police de Michèle Tsang Ping qui allègue qu’elle avait trois comptes conjoints (deux dépôts fixes et un compte d’épargne) avec son amie d’enfance, feue Patricia Smith, à la MCB. Le montant total de ces comptes s’élevait à environ Rs 5 millions.

Ces comptes avaient été ouverts dans le but d’investir dans un business de tapisserie. Le 11 août 2011, Patricia Smith décède. Michèle Tsang Ping allègue que son amie l’avait désigné comme exécutrice testamentaire. Michèle Tsang Ping, affirme par ailleurs que c’est elle l’unique propriétaire des montants placés sur les comptes joints, conformément aux clauses du contrat gouvernant les comptes conjoints à la MCB.

Dans sa plainte, elle précise qu’une des clauses du contrat stipule qu’à la mort d’une des personnes détenant un compte conjoint, le solde est payable à la survivante.

Elle allègue que la banque avait décidé que l’une des nièces de feue Patricia Simith, serait «la seule propriétaire» des fonds se trouvant sur les trois comptes bancaires en question.

Michèle Tsang Ping accuse aussi la banque Commerciale de l’avoir harcelée.