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Allemagne-Grèce : «Avoir l''instinct du tueur», selon Joachim Löw
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Allemagne-Grèce : «Avoir l''instinct du tueur», selon Joachim Löw
Le sélectionneur de l''''Allemagne Joachim Löw a indiqué jeudi qu''il espérait que ses joueurs auront «l''instinct du tueur» devant le but, ce vendredi en quart de finale face à la Grèce (22h45, heure de Maurice).
Dans une interview accordée à l’AFP et reprise par le quotidien français l’équipe,  Joachim Löw, estime que  les Grecs ont très bien joué jusqu''ici. « Ils sont très dynamiques et bien en place en défense. Ils sont très motivés pour ce match, donc ce sera un match difficile, car ils défendent très bien et savent mener des contre-attaques. On doit s''adapter à cela et s''il y a bien une chose qu''on ne fera pas, c''est de sous-estimer les Grecs », poursuit le coach allemand.
Interrogé sur le jeu ultra-défensif des Grecs, Joachim Löw répond que ces derniers  jouent le même jeu depuis des années. « Leur entraîneur veut qu''ils jouent collectif et ils y arrivent souvent. Ils ont de très bons défenseurs, bons dans les duels. C''est dans leur sang. Ils jouaient déjà comme ça en 2004. Ils défendent et essayent de faire mal avec leurs contre-attaques. C''est ce qu''ils ont réussi à faire contre la Russie. On ne compte jamais sur eux, mais ils sont toujours là. Ce sont de vrais artistes de la survie « , explique-t-il.
Un match fermé ?
Mais qu’en sera-t-il ce vendredi soir ? Un match fermé ? « Cela pourrait être un match fermé, effectivement. Déjà parce que les Grecs ne se laisseront pas désorganiser si facilement en défense. Si on s''applique bien dans nos courses, qu''on joue vite, on aura des occasions. Contre le Danemark, on en a eu, on ne les a pas concrétisées et cela nous a posé quelques problèmes. Donc il sera très important d''avoir l''instinct du tueur. Les Grecs seront très défensifs, ils n''hésiteront pas à se regrouper à neuf aux abords de la surface de réparation. Mais on trouvera la faille », confie le sélectionneur allemand.
Il est conscient cependant que son pays  est tout de même clairement et logiquement  favori pour ce match. « Mais on sait aussi que ce ne sont pas toujours les favoris qui gagnent. On pensait aussi que les Russes étaient favoris contre les Grecs et on a vu ce qui s''est passé. Quand le match commence, tout cela ne compte plus. Si on joue sur nos forces, notre confiance dans nos qualités, nos points forts dans ce match, on sera assez fort pour battre les Grecs, oui. On ne doit pas trop regarder l''adversaire, on doit regarder notre jeu et faire ce que l''on sait faire de mieux pendant 90 minutes ».
Sources : AFP/l’Equipe
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