La «Platform Kont la loi travay anti-travayer» se mobilise pour des actions syndicales en 2013. Elle appelle à l’unité des syndicalistes dans un même combat contre les amendements aux lois du Travail.

La classe syndicale s’apprête à mener des combats dès le début de 2013. Si d’un côté la General Workers Federation (GWF) a annoncé une manifestation en mars prochain, la «Platform Kont la loi travay anti-travayer» se prépare à une autre manifestation le 2 février 2013. Lors d’un point de presse, ce mercredi 26 décembre 2012, les dirigeants de cette plate-forme ont fait appel à l’unité de tous les mouvements syndicaux.

«Nous invitons tous les syndicalistes qui ont à cœur l’avancement des travailleurs pour la manifestation du 2 février. Et en ce qui concerne la mobilisation du 16 mars, même si la GWF ne nous soutient pas en février, nous serons là en mars», affirme Reaz Chuttoo, un des dirigeants de la «Platform Kont la loi travay anti-travayer». Il soutient que pour lui, le plus important c’est la lutte et non ceux qui mènent le combat.

Ainsi c’est à Rose-Hill que les syndicalistes de la plate-forme se donnent rendez-vous pour dénoncer des amendements qui sont, selon eux, au détriment des travailleurs. Mais avant cette manifestation les délégués syndicaux regroupés au sein de cette plate-forme se réuniront le 16 janvier pour une concertation des prochaines actions syndicales.

Reaz Chuttoo a également lancé un appel au Bureau International du Travail (BIT). Le syndicaliste fait ressortir que cette instance internationale ne reconnait que le Conseil des Syndicats dans ses négociations. «Or, le conseil des syndicats ne représente que 35 % des travailleurs. Nous souhaitons que les syndicats, qui ne font pas partie du conseil, puissent également entrer en consultations avec le BIT», a-t-il affirmé.