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Andry Rajoelina : « Le plus dur reste à faire »

1 janvier 2010, 20:00

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Andry Rajoelina : « Le plus dur reste à faire »

Le chef de l’État prépare l’opinion sur la difficulté du chemin à parcourir pour l’année 2010. Il en appelle à la solidarité des Malgaches face à l’épreuve.
 
Le président de la Haute autorité de la transition (HAT), Andry Rajoelina, demande la compréhension de la situation de crise par les Malgaches, en lançant un appel à la solidarité. C’était jeudi, lors de son discours de fin d’année. Une occasion pour lui d’avertir les semeurs de trouble de leurs éventuelles manœuvres.

Pour Andry Rajoelina, la nouvelle année devrait conduire à la concrétisation des aspirations populaires lors des derniers évènements dans le pays. « Quels que soient les groupements confessionnels et tendances auxquels nous appartenons, la solidarité devrait être de mise, afin que la paix soit rétablie au niveau de la société. (...) On ne peut plus accepter, pour l’année 2010, que la nation et le peuple malgache vivent encore dans le désordre et la zizanie politiques », a-t-il prononcé.

L’ombre de Ravalomanana

Contrairement aux attentes des salariés, aucune augmentation de salaire n’a été déclarée par le président de la HAT. Il n’a pas non plus annoncé de mesure anti-crise. Le présent contexte ne lui a pas permis d’agir dans ce sens. Même la loi de Finances pour l’année 2010 n’est pas encore évidente. « Des gens de bonne volonté ont la faculté de créer beaucoup d’emplois, dans l’intérêt de tous », s’est-il contenté d’avancer pour réagir sur la suspension des avantages commerciaux à travers l’AGOA (African Growth and Opportunity Act).

De son côté, Augustin Andriamananoro, ministre, des Télécommunications, des postes et des nouvelles technologies, n’a pas tardé de féliciter le président de son discours. Selon lui, Andry Rajoelina est déterminé à mettre en place un nouvel ordre dans la société malgache.

En parallèle avec le discours de fin d’année du président de la HAT, l’ancien président de la République en exil en Afrique du Sud, Marc Ravalomanana, a aussi émis, par internet, son message aux Malgaches tant à Madagascar qu’à l’étranger. Il a ainsi qualifié 2009 d’année de misère.

« Nous devons montrer nos forces afin que les bailleurs de fond et la communauté internationale renouvellent leur confiance en nous », a-t-il déclaré le 31 décembre. Avec un tel langage, il s’est montré encore prêt à défendre sa position contre la conduite des affaires nationales par la HAT.
 
Fano Rakotondrazaka
(Source : L’express de Madagascar)

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