Son premier mandat remonte à plus de 15 ans. Au cours de ces années, Anil Bissessur, l’un des plus anciens conseillers de district de Rivière-Noire, a appris à connaître les habitants, dont il est devenu très proche.

Nous l’avons rencontré le vendredi 3 mai. D’emblée, Anil Bissessur avoue qu’il est mitigé par rapport à ses réalisations. S’il a le sentiment d’avoir accompli sa mission auprès de ses mandants, il est déçu que les habitants n’utilisent pas assez les infrastructures sportives mises à leur disposition. «On s’est battuauprès des autorités pour l’aménagement d’unterrain de basket, de volley, de pétanque et defoot», indique-t-il. «Mais seul le terrain de footest quotidiennement utilisé pour des séances d’entraînementou des matchs. Les autres terrains sontdéserts car ces activités n’intéressent personne depuisleur création en 2006.»

Selon le conseiller, les jeunes auraient dû prendre l’initiative d’organiser des activités sportives pour exploiter au maximum ces infrastructures. Mais, dit-il, ils se concentrent davantage sur leurs études. «Il y a un manquede volonté quelque part. Ils ont une grande partde responsabilité si les infrastructures sont sous utilisées.J’en profite pour lancer un appel auxjeunes de mon village pour saisir leur chance». Il ajoute : «Ils sont de la jeune génération. Nous pensons avoir accompli ce qu’il fallait. C’est à eux de prendre la relève.»

En attendant, il dit réfléchir à un projet,qui est de faire venir des équipes de volleyou de basket de haut niveau pour des rencontresamicales à Petite-Rivière, pour inciterles jeunes à s’intéresser à ces disciplines. Pour y arriver, Anil Bissessur dit compter sur le soutien des sponsors de la région.

Anil Bissessur, conseiller de district de Rivière-Noire,
est déçu que les habitants n’utilisent pas les facilités.