Le président américain Barack Obama a lancé ce jeudi aux Nations unies un appel en faveur d''''un soutien international au processus de paix au Proche-Orient et a exhorté Israël à prolonger le gel des constructions dans les colonies juives.

Les discussions directes entre Palestiniens et Israéliens, qui étaient suspendues depuis l''offensive de Tsahal à Gaza fin 2008, ont repris au début du mois et Barack Obama a exhorté ses partenaires, dont beaucoup sont pessimistes sur les chances d''accord, à faire en sorte que cette fois-ci soit la bonne.

"Le moratoire sur les colonies juives a changé les choses sur le terrain et a amélioré l''atmosphère des discussions", a déclaré Barack Obama devant l''Assemblée générale de l''Onu."Notre position sur cette question est bien connue. Nous pensons que le moratoire doit être prolongé", a-t-il ajouté.

"Nous pensons aussi que les pourparlers actuels doivent se poursuivre jusqu''à leur aboutissement. Il est temps maintenant que les parties s''entraident pour surmonter l''obstacle."

Le président américain a demandé notamment aux pays qui ont promis de soutenir politiquement et financièrement l''Autorité palestinienne de tenir leurs engagements et de normaliser leurs rapports avec Israël.

Barack Obama a appelé la communauté internationale à ne pas écouter les adversaires du processus de paix et qui, d''un côté ou de l''autre, chercheront à le faire dérailler "avec des paroles amères et des bombes".

Il est possible que la paix doive encore attendre, a ajouté le président américain, mais "nous pouvons aussi dire que cette fois ce sera différent, que cette fois nous ne laisserons pas la terreur, l''agitation, les postures, la politique politicienne nous barrer le chemin".

Le dossier des colonies juives en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est est l''un des principaux sujets de désaccord entre Palestiniens et Israéliens. Mardi, le quartet des médiateurs internationaux pour le Proche-Orient a demandé à Israël de prolonger le moratoire sur les constructions dans les colonies, qui arrive à échéance à la fin du mois, afin de ne pas compromettre la poursuite des pourparlers de paix.

Source : Reuters