L’affaire Roodur, où des membres d’une même famille simulaient de faux accidents pour ensuite toucher des primes d’assurance, connaît des développements. En effet, l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) enquête sur certaines compagnies de leasing qui y seraient impliquées.
 
Trois ans, c’est le temps qu’il aura fallu à l’ICAC pour faire la lumière sur cette affaire. Un imbroglio qui relève de la fiction. En effet, Salim Roodur était soupçonné, depuis 2006, d’être impliqué dans une affaire de vol de voitures. Et ce n’est autre que sa belle-sœur qui est la cause de son malheur. Marchande ambulante, elle possédait une petite voiture qui, à ses yeux, avait une grande valeur sentimentale. Mais voilà que la voiture disparaît. Connaissant les combines de Salim Roodur, cette dernière décide de porter plainte.
 
La CID est alors chargée de l’enquête. Mais celle-ci connaît des complications lorsque Salim Roodur accuse l’officier responsable de l’enquête de corruption. Selon Roodur, il lui aurait réclamé un pot-de-vin. L’officier est alors écarté de l’affaire. Ce n’est pas pour autant que l’affaire est bouclée. La CID continue à enquêter.
 
Elle découvre que Salim Roodur n’est pas un simple escroc. Il s’avère qu’il n’est pas le seul membre de sa famille à déclarer la perte d’une voiture pour ensuite toucher l’assurance. Or, il s’avère que le vol en question n’a jamais eu lieu. C’est alors que les enquêteurs continuent à fouiller et découvrent que toutes les voitures dites volées ont été achetées grâce à des compagnies de leasing qui offraient des crédits aux membres de cette famille.

Certaines de ces compagnies, dans lesquelles Salim Roodur et des membres de sa famille ont des complices, ont été identifiées par l’ICAC. Elles sont dans le collimateur de la commission antidrogue et des arrestations ne devraient pas tarder. Affaire à suivre…