Arrêté pour possession de gandia: Dookun victimisé ?

22 août 2013

22 août 2013, 10:38

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La Rédaction

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Arrêté pour possession de gandia: Dookun victimisé ?

Il serait victime d’un «règlement de compte». Ashwin Dookhun, l’ancien président du conseil d’administration de la CNT, a été arrêté dimanche dernier pour possession de gandia.

Une équipe de l’Anti Drug and Smuggling Unit (ADSU) a procédé à son arrestation le dimanche 18 août pour possession de trois semences de gandia. L’ancien président du conseil d’administration de la Compagnie nationale de transport (CNT), Ashwin Dookun, se dit toutefois, victime d’un «règlement de comptes».

«Le mandat d’arrêt est sorti en l’absence du Premier ministre du pays», dira-t-il en guise d’explication. Quant à ses proches, ils pensent que c’est pour le «punir» de toutes les allégations qu’il a faites sur l’ingérence au sein de la gestion de la CNT, que la police a arrêté Dookun. «Oui, je le pense aussi mais je dois admettre que ces semences étaient bel et bien chez moi», concède le principal concerné. Il explique qu’il avait de la famille chez lui, venue de France pour la célébration d’un mariage.

«Pour eux qui vivent en Europe, fumer c’est normal et d’ailleurs c’est ici qu’ils ont trouvé du gandia pour leur consommation personnelle», explique-t-il. Mais une fois ses invités repartis en France, Dookun affirme qu’il n’était pas au courant qu’ils avaient laissé des semences de gandia chez lui. «C’est pour cela que je n’étais pas inquiet quand les policiers ont débarqué à la pharmacie avec leur mandat et que j’ai répondu non quand ils m’ont demandé si j’avais quelque chose d’illégal dans ma maison.» Excepté qu’après une fouille de la maison des Dookun de fond en comble, la police trouve trois semences de gandia. Et les proches de Dookun se disent perplexes quant au fait que la police semblait être au courant qu’il y avait quelque chose d’illégal chez les Dookun. «Je pense plutôt qu’ils étaient venus pour chercher des documents», estime Ashwin Dookun.

Mais une fois les semences trouvées, racontent les proches de Dookun, la police décide d’embarquer toute la famille ; les parents de l’ancien président de la CNT, son épouse et ses beaux-parents, avec la menace d’empêcher ces derniers, qui devaient regagner la France, de prendre l’avion. C’est là que l’avocat d’Ashwin Dookun, contacté entre-temps, lui propose d’accepter de «pran sarz», pour en finir au plus vite. C’est ainsi que Dookun accepte la charge, qu’il est libéré sur parole lundi soir et qu’il plaidera coupable en Cour mardi, après avoir fourni une caution de Rs 3 000. Selon des sources proches de Dookun, ce qui s’est passé «est une façon de faire en sorte que le Premier ministre ne puisse nommer Dookun à de futurs postes de responsabilité».