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Ashock Jugnauth se dit prêt pour affronter le numéro 8

29 janvier 2009, 01:00

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Ashock Jugnauth se dit prêt pour affronter le numéro 8

Il est le premier à se déclarer candidat à sa propre succession. Ashock Jugnauth se prépare désormais à se présenter à nouveau comme candidat à Moka/Quartier Militaire.

La décision du Premier ministre est tombée: l’élection partielle de la circonscription numéro 8 (Moka/Quartier Militaire) aura lieu le 1er Mars. Et la nomination des candidats devra se faire avant le 14 février. Ashock Jugnauth, dont le siège avait été invalidé dans cette circonscription, se dit déjà prêt à affronter ses adversaires.

Pour ce faire, l’ancien député aura le support du Mouvement Militant Mauricien (MMM) de Paul Bérenger et du Parti Socialiste Mauricien Démocrate (PMSD) de Maurice Allet. «Et de beaucoup d’autres», annonce, d’emblée, le leader de l’Union Nationale. «Des forces vives et autres groupes sociaux m’ont approché en me promettant leur soutien si et quand je me présenterais comme candidat», avance-t-il.

«Navin Ramgoolam avait le choix d’annoncer l’élection partielle le plus tôt ou le plus tard. Je pense que le plus tôt est une bonne chose. Faire campagne constamment nous aurait épuisé», confie Ashock Jugnauth. «Paul Bérenger avait dit qu’il soutiendrait ma candidature, et je l’ai confirmé auparavant. J’ai continué mon travail au sein de la circonscription. Je suis confiant que la population du numéro 8 fera le bon choix», ajoute-t-il.

Pour rappel, le Privy Council avait trouvé le député Ashock Jugnauth coupable de corruption électorale, annulant ainsi son élection. Ayant démissionné de son poste de député dans cette circonscription, le leader de l’Union Nationale s’est joint à la plateforme MMM-PMSD peu de temps après. Cette élection partielle sera la première à être organisée suite à un jugement de ce genre. Une première dans la culture politique mauricienne.

Mais Ashock Jugnauth assure que cela ne changera rien dans sa façon de faire campagne. «De toute façon je n’ai pas d’argent, et je me retrouve aujourd’hui dans la position d’un membre de l’opposition. Je ne ferai pas de promesses mais je travaillerai comme je l’ai toujours fait. C’est au candidat du gouvernement de faire gare aux dérives possibles des campagnes, pas à moi. »