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Ashock Jugnauth: « Tout ce qui vient de l’Inde n’est pas toujours bon à prendre »

26 juin 2011, 00:00

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Ashock Jugnauth: «  Tout ce qui vient de l’Inde n’est pas toujours bon à prendre »

Le leader de l’Union Nationale, Ashock Jugnauth, a été très critique envers les produites et services venant de la Grande Péninsule.

Tout ce qui vient de l’Inde, n’est pas toujours bon à prendre. C’est, en tout cas, ce qu’a laissé entendre Ashock Jugnauth, le samedi 25 juin, lors de l’assemblée des délégués de son parti, l’Union Nationale, au collège Nelson à St Pierre. Il a ainsi cité l’exemple de la salmonelle, décelée dans la viande de buffle.


Le leader de l’Union nationale a, par la même, occasion, reproché le manque de rigueur des autorités mauriciennes qui, selon lui, auraient dû « vérifier cette cargaison de viande avant le débarquement. » Ashock Jugnauth a aussi expliqué qu’il était grand temps d’ouvrir un laboratoire à Maurice, ce qui permettrait de faire des analyses plus poussées.

Poursuivant sa critique des services venant  de la Grande péninsule, Ashock Jugnauth  a évoqué le cas des écoles spécialisées en médecine, appartenant à des Indiens. « Je suis choqué des conditions d’enseignement qui sont offertes là bas », a-t-il fulminé. Le leader de l’Union Nationale a, d’autre part, déclaré que les diplômés issus de ces institutions n’auront aucune crédibilité lorsqu’ils exerceront comme que médecins.

L’éx-ministre de la Santé a également abordé la situation qu’il juge chaotique dans les hôpitaux. Il déplore le non-respect des normes d’hygiène ainsi que le manque de personnel compétent. « Nos médecins ne sont pas à la hauteur, ils sont tout simplement des incompétents », dit-il. Selon lui, avec l’argent injecté dans le service de la santé, les patients devraient avoir droit à « service impeccable, or ce n’est pas le cas. »

Selon lui, les médecins qui exercent dans nos hôpitaux devraient être passer un examen  afin de déterminer s’ils sont réellement qualifiés pour le service hospitalier. « C’est d’ailleurs un projet que j’étais sur le point de réaliser, dommage que le gouvernement actuel y ait renoncé », a regretté Ashock Jugnauth.