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Attaque à l’acide: une seconde piste liée à la vengeance privilégiée

2 janvier 2014, 10:12

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Attaque à l’acide: une seconde piste liée à la vengeance privilégiée

Après des menaces qui auraient été proférées à propos des fiançailles d’une des victimes de l’attaque à l’acide à Plaine-Verte, la police n’écarte pas une autre thèse de vengeance. Elle s’intéresse notamment à un locataire de l’immeuble familial des victimes. Une dispute a éclaté il y a quelque mois quant à une salle verte.

 
La Criminal Investigation Division (CID) de Port-Louis Nord avance à tâtons dans l’enquête sur l’attaque à l’acide contre deux enfants et trois adultes à Plaine-Verte mardi matin. Alors qu’elle est déjà en présence d’une piste liée aux fiançailles d’une des victimes qui avaient été prévues aujourd’hui, elle n’écarte pas une autre thèse de vengeance.
 
Il s’avère, selon les informations recueillies jusqu’ici par les enquêteurs, qu’un locataire de l’immeuble familial des victimes s’était emporté il y a plus de quatre mois à cause d’une salle verte dressée pour un mariage. La police de Plaine-Verte avait même dû intervenir pour calmer le locataire.
 
À hier, au moins quatre suspects, des locataires de l’immeuble, ont été entendus par la CID de Port-Louis Nord. Il lui reste à mettre la main sur le «fiancé» de Nazrana Sheikh Joomally, 39 ans, une des victimes. Selon Nazma Allyjaun, la mère de celle-ci, la trentenaire aurait reçu des appels anonymes la mettant en garde contre la tenue de leurs fiançailles. Une voix féminine lui aurait fait comprendre que le «fiancé» aurait mis une fille enceinte et qu’il ne pouvait convoler avec une autre.
 
Nazrana Sheikh Joomally ainsi que sa soeur Asra Begum Sheikh Joomally, 36 ans, sont toujours admises à l’hôpital ophtalmologique de Moka. Cette dernière est la mère des deux enfants grièvement atteints durant cette agression. Sa fille de deux ans, Afreen Dowlut, est dans le même établissement. Son fils, Farhaan, 7 ans, lutte toujours contre la mort au service des grands brûlés de l’hôpital Victoria, à Candos. Il a été atteint au visage ainsi que sur une grande partie du torse. Selon ses proches, les médecins ont découvert que l’acide lui a rongé le corps, ce qui ne lui laisse que peu de chance de survie.

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