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Attentat à Kampala : Découverte d’une une ceinture d''explosifs intacte

13 juillet 2010, 00:00

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Les autorités ougandaises ont procédé à plusieurs arrestations et découvert une ceinture d''''explosifs intacte après le double attentat à la bombe qui a fait 76 morts à Kampala, le dimanche 12 juillet .

Le lundi 13 juillet le groupe islamiste somalien Al Chabaab a revendiqué la responsabilité de ces explosions qui ont visé un restaurant et un club de sport de la capitale ougandaise, lors d''une retransmission télévisée de la finale de la Coupe du monde du football. Toutefois, un responsable de cette milice affiliée à Al Qaïda a affirmé le lendemain  qu''aucun kamikaze n''avait participé aux attaques.

Une ceinture d''explosifs a été découverte le lundi 13 juillet à Makindye, un faubourg de Kampala, et ressemblait aux éléments trouvés sur le site des autres explosions, a déclaré à la presse le général de police Kale Kayihura. Ce dernier a révisé à la hausse le bilan des morts, qui passe de 74 à 76.

Un homme se présentant comme un collaborateur du porte-parole des Chabaab, le cheikh Ali Mohamud Rage, a déclaré par téléphone à Reuters que les explosifs avaient été dissimulés et qu''il ne s''agissait pas d''attentats suicide.

Al Chabaab a menacé de mener d''autres attaques contre l''Ouganda et le Burundi si ces deux Etats participant à la force de maintien de la paix de l''Union africaine en Somalie (Amisom) ne retirent pas immédiatement leurs troupes du pays.

Sur ce sujet, le principal parti de l''opposition ougandaise, le Forum pour le changement démocratique (FDC), a exhorté le président Yoweri Museveni à exaucer le souhait des insurgés islamistes.

L''Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad), qui regroupe six pays d''Afrique de l''Est et de la Corne de l’Afrique, a fait savoir à Nairobi qu''elle n''entendait pas plier face aux menaces et continuerait à soutenir le gouvernement central de Mogadiscio.

La semaine dernière, l''Igad, qui regroupe le Kenya, l''Ouganda, le Soudan, l''Ethiopie, la Somalie et Djibouti, avait souhaité que l''Union Africaine et l''Onu comptent à terme 20 000 hommes sur le terrain en Somalie.

Reuters