Le ministre mauricien des Affaires étrangères condamne sévèrement les attaques terroristes perpétrées à Mumbai, en Inde, le mercredi 13 juillet. Arvin Boolell indique que la lutte contre le terrorisme doit être intensifiée. Il a précisé qu’il n’y a aucun Mauricien parmi les victimes.

« La lutte contre le terrorisme doit s’intensifier. » C’est ce qu’a déclaré Arvin Boolell, qui se trouve actuellement à Lusaka, capitale de Zambie, dans le cadre d’une conférence sur les Finances publiques. Il a indiqué que l’Etat mauricien condamne ces actes de barbaries avec force, et en a profité pour exprimer sa sympathie aux familles des victimes de ces explosions.

Le ministre des Affaires étrangères s’est voulu montrer rassurant car à 21h00 (heure de Maurice), le mercredi le 13 juillet, aucun Mauricien ne figurait sur la liste des personnes mortes ou blessées.

Ces explosions se sont produites quasi-simultanément, entre 18h54 et 19h06 (heure indienne), dans la soirée du mercredi 13 juillet, à Mumbai. La première explosion s’est produite sur le marché aux bijoux du Jhaveri Bazaar, la deuxième dans le quartier commerçant d’Opera House, à plusieurs kilomètres de distance, dans le sud de la ville, et la troisième dans le quartier très fréquenté de Dadar dans le centre-ville, estime le rapport de la police.

La presse internationale fait état de 21 morts et de 141 blessés. Le gouvernement indien privilégie la piste terroriste. « La quasi-simultanéité des déflagrations nous laisse à penser qu’il s’agit d’une attaque coordonnée menée par des terroristes », a déclaré le ministre indien de l’Intérieur, Palaniappan Chidambaram, qui s’est rendu sur les lieux du drame.

La capitale économique de l’Inde se retrouve victime d’une autre attaque terroriste, près de trois ans après celles de novembre 2008 et qui avaient fait 166 morts. Parmi les victimes, se trouvait l’ex-directeur général de la State Bank, le regretté Chaitlall Gunness, retrouvé mort dans sa chambre à l’hôtel où l’attentat avait eu lieu.