« On a souffert ». Les paroles de Maurice Andriamandranto à la fin de la rencontre entre l’ASPL 2000 et l’ASVP hier après-midi au stade St François Xavier sont révélatrices. Les Vacoassiens ont eu toutes les peines du monde contre les Portlouisiens. Au final, ils s’en sortent bien avec un nul d’un but partout. L’ASVP peut s’estimer heureuse de ne pas avoir perdu contre l’ASPL 2000 et de repartir avec un point.

« C’est un bon nul à prendre compte tenu de la physionomie de la rencontre. On peut être content de ce résultat d’autant qu’on a beaucoup souffert en jouant pour la première fois sur la pelouse synthétique », observe l’entraîneur du club de la ville sourire, Maurice Andriamandranto.

Hormis l’ouverture du score sur un penalty transformé part Marco Dorza à la 18e minute pour une faute du gardien de but Nicolas Raynal sur Roddy Edwards, l’ASVP n’a fait que résister à l’ASPL 2000. « On a eu beaucoup de difficultés sur ce terrain et le nul n’est pas un si mauvais résultat », lâche, pragmatique, le coach vacoassien.

En revanche, l’ASPL 2000 a toutes les raisons d’être déçue. Comme contre l’Entente Boulet-Rouge/Riche-Mare la semaine dernière, le club de la capitale a outrageusement dominé les débats sans pouvoir plier cette joute. « Encore une fois, on a démontré nos lacunes dans la finition », constate amèrement Fidy Rasoanaivo, l’entraîneur de l’ASPL 2000. Malgré un effectif complet, l’ASPL 2000 est passée à côté de son entame de match. Chose que Fidy Rasoanaivo concède : « On n’est pas bien rentré dans cette rencontre. On a démarré trop timidement avec pour conséquence qu’on a été mené rapidement à la marque et on a dû courir derrière le score durant presque une mi-temps. »

C’est après la pause que les Portlouisiens ont remis les pendules à l’heure sur une action rondement menée par Olivier Randriamandra. Après un une-deux avec Jean-Yves Rosario, le Malgache est venu battre de près Ivan Marie-Josée à la 54e minute. Une égalisation amplement méritée pour l’ASPL 2000, comme elle n’arrêtait pas d’assiéger le camp d’une ASVP carrément cantonnée en défense. Avec un peu de réussite, les Olivier Randriamandra et Jonathan Ernest aurait bien pu faire la différence.

« Dans l’ensemble, on a fait un très bon match. Il ne manquait que la victoire. C’est positif pour la suite », relativise le mentor de l’ASPL 2000. Après un début en fanfare avec deux sorties victorieuses, l’ASPL 2000 connaît un deuxième couac consécutif après celui contre l’entente flacquoise. Certes, le club de la capitale reste invaincu mais il perd de précieux points dans la course au titre. Idem pour l’ASVP qui peut quand même se réjouir de n’avoir pas courbé l’échine devant un concurrent pour le sacre.