? Pouvez-vous nous dire ce qui vous a amené à rejoindre la Plate-forme citoyenne de Rodrigues (PCR) ?

J’ai été invité par des membres du conseil exécutif après la présentation du budget 2011 par Pravind Jugnauth, le ministre des Finances. L’objectif de la plate-forme : faire entendre la voix des Rodriguais, qui ont jugé que leurs demandes dans ce budget n’ont pas été prises en considération et que cela ressemble à un manque de respect du gouvernement central. Je tiens à préciser que je suis allé, ce jour-là, à Mon-Plaisir pour écouter les élus de l’Assemblée régionale avant de prendre une décision.

? Et comment cela s’est-il passé après ?

Le Chef commissaire Johnson Roussety a pris la parole devant une assistance composée d’organisations nongouvernementales et de comités villageois pour expliquer les grandes lignes du budget du ministre des Finances. Il nous a informés qu’aucun projet, qu’il soit nouveau ou d’envergure, ne pourrait être initié avec ce budget, à Rodrigues. Après avoir écouté attentivement son discours, l’assistance a voté pour la mise en place d’une plate-forme. Une quinzaine de personnes se sont portées volontaires et ont choisi Phferlin Etienne et moi-même comme porte-parole.

? Et par la suite, que s’est-il passé ?

A mon grand étonnement, les membres de l’Assemblée régionale se sont levés pour prendre place parmi l’assistance. Alors que je m’attendais à ce qu’ils prennent la parole.

? Quelle impression avez-vous eu, ce jour-là ?

J’ai été pris de court. Je ne m’attendais pas à une telle réaction de leur part.

(Lire l’intégralité de l’entretien dans le e-paper)