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Bérenger: «Le gouvernement doit revoir sa position sur la compensation salariale»

27 mai 2009, 00:00

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Bérenger: «Le gouvernement doit revoir sa position sur la compensation salariale»

Le gouvernement peut faire un effort pour augmenter la compensation salariale destinée aux plus «vulnérables» et revoir sa position pour ceux touchant plus de Rs 12 000.

C’est ce qu’a déclaré le leader de l’opposition, Paul Bérenger, lors de son discours du 26 mai au Parlement. Son intervention ouvre les débats sur le budget.

«La population n’est pas dupe», lâche Paul Bérenger. Et selon lui, le gouvernement est en mesure de faire un effort pour augmenter la compensation salariale, qui s’élève à 5%, de ceux qu’il appelle comme les plus vulnérables. Il demande au gouvernement de faire un effort et d’augmenter cette compensation de 2%. Vasant Bunwaree, ministre de l’Education, des Ressources humaines et de la Culture, a par la suite réagi à ce discours. Il le décrit comme «creux» et comportant des critiques non constructives.

Outre la question de compensation salariale, Paul Bérenger s’est aussi appesanti sur plusieurs dossiers tels que les infrastructures, les projets qui sont au «point mort», Maurice Ile Durable, la sécurité alimentaire, les petites et moyennes entreprises (PME), la pêche et Rodrigues. Des secteurs dans lesquels, le leader de l’opposition voit de nombreuses lacunes, résultats de «l’incompétence» de l’équipe de l’Alliance sociale. Des critiques qu’il a déjà émises lors de ses conférences de presses post discours budgétaire.

Paul Bérenger évoque aussi les massives dépenses du gouvernement alors que les projets annoncés lors du précédent budget ne sont que des effets d’annonce. Certains de ces projets aurait dû démarrer en juillet 2008 avec l’aide du Private Public Partnership (PPP) mais n’ont toujours pas vu le jour. Paul Bérenger met ainsi en doute l’efficacité du PPP. Et, «maintenant on ne parle plus du PPP mais de la Road Development Company. Une compagnie privée qui ne tombera pas sous le Central Procurement Board. Et cela ne doit pas être fait», explique Paul Bérenger. Ce dernier voit en cette mesure un danger.

Pour Paul Bérenger la situation est grave. «Nous l’avons annoncé il y a deux ans déjà.» Et selon lui, le ministre des Finances n’en a pas tenu compte. «Il y a deux semaines, il disait même que le déficit budgétaire serait de 7%. Aujourd’hui, il parle de 3,8%. Pour ce budget, plus précisément au sujet de la compensation salariale,  il n’a fait que s’aligner du côté du National Pay Council (NPC). Et je peux même dire que le NPC a aussi faussé le travail du Pay Research Bureau (PRB)», explique Paul Bérenger.