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Bagdad Fantaisie: du cinéma muet en musique
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Bagdad Fantaisie: du cinéma muet en musique
Invitation à un dialogue entre les images et la musique à l’Institut français de Maurice dans le cadre d’une semaine réunionnaise.
Prenez un classique du cinéma muet. Le voleur de Bagdad de Raoul Walsh, sorti en 1924. Film en noir et blanc racontant les aventures rocambolesques d’un voleur effronté qui tombe amoureux de la princesse de Bagdad. Ajoutez–y toute la fantaisie de Samy Pageau-Waro, un musicien réunionnais, et cela donne une expérience sensorielle nouvelle.
Bagdad Fantaisie c’est donc un «ciné-concert». Un dialogue entre l’image et la musique. Un divertissement proposé par l’Institut français de Maurice (IFM), à son siège, à Rose-Hill, le jeudi 20 mai à 20 heures.
Cette manifestation se tient dans le cadre de la Semaine de la Réunion que tient l’IFM. Parmi les défis que doit relever le voleur effronté : affronter un «horrible prince Mongol», terrasser des monstres, trouver une cape magique et vaincre une armée de 10 000 hommes. Avant de conquérir sa dulcinée et s’envoler sur un tapis volant. Summum du kitsch retravaillé avec une esthétique moderne. Et par dessus tout, une bonne dose de fantaisie.
Car initialement, Le voleur de Bagdad, est un fi lm qui dure…2 h 20. Le film projeté est le fruit d’un travail de montage et d’interventions graphiques sur l’image. Où ont été rajoutés des couleurs, des animations. Une création visuelle supervisée par Gabrielle Manglou, artiste plasticienne réunionnaise, qui sert l’esthétisme hollywoodien de ce conte oriental. Pendant que l’histoire se déroule sur grand écran, Samy Pangeau-Waro jongle entre flûtes, kora, percussions, et instruments électroniques. Etablissant le dialogue avec le conte à l’écran.
Par ailleurs, durant la semaine réunionnaise, l’IFM propose le vendredi 21 mai, une représentation de Lo Gryo, également à l’IFM. En somme, un concert du groupe de musique de transe réuni autour de Samy Pangeau-Waro. Un genre musical nourrit des influences du salegy (musique malgache au rythme endiablé), le gnawa ( musique d’Afrique sub-saharienne associée aux rituels des guérisseurs et des courants plus modernes tels le jazz et la musique électro. Lo griyo, inspirer de la tradition réunionnaise peut se revendiquer de l’héritage de personnages comme Gramoun Baba, Lo Rwa Kaf, Gramoun Lélé, Firmin Viry ou encore Danyel Waro et Alain Peters.
Aline GROËME-HARMON
*Le prix des places est de 200, Rs 100 et Rs 50. Les billets sont en vente à l’Institut à Rose-Hill, au CCEF à Curepipe et sur le Rézo OTAYO.
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