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A Balaclava: l’Afrique discute des moyens pour accélérer l’intégration économique

18 avril 2013, 16:05

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A Balaclava: l’Afrique discute des moyens pour accélérer l’intégration économique

L’Union africaine tient actuellement une conférence de deux jours à Maurice afin de faire un état des lieux de l’intégration économique. D’ailleurs selon le ministre des Affaires Etrangères, Arvin Boolell, «l’Afrique est au milieu d’un processus de transformation massive».

 

Le ton était à la recherche de solutions concrètes afin de rattraper le retard pris par le continent africain pour une meilleure distribution de ses richesses économiques, ce jeudi matin 18 avril, à Balaclava, à l’ouverture d’une conférence de deux jours de l’Union africaine sur l’intégration économique. Une centaine de délégués, dont des ministres africains de l’intégration se sont rassemblés pour cet exercice.

 

«La crise financière mondiale pourrait faire dérailler les perspectives économiques africaines,» a averti le chef de la diplomatie mauricienne, Arvin Boolell, en insistant sur des décisions concrètes afin de rattraper le retard pris par le continent.  Il devait toutefois faire ressortir que l’Afrique est loin derrière les autres continents en matière d’intégration économique.

 

Arvin Boolell devait également préciser qu’en moyenne, durant la dernière décennie, seulement 10 à 13 % du commerce africain a eu lieu entre des partenaires africains. Ce chiffre est de 40 % en Amérique du Nord et de 63 % en Europe.  «Il est grand temps de changer cette situation,» a plaidé le chef de la diplomatie mauricienne.

 

L’ambition de cette conférence de deux jours est de jeter les bases pour créer un marché commun sur l’Afrique  de Port-Louis au Caire.  Le ministre du Commerce, Cader Sayed-Hossen devait observer  que la croissance africaine repose essentiellement sur l’exportation des matières premières brutes. «Il y aura des efforts à faire pour exporter des matières à valeur ajoutée. L’intégration économique commence par la coopération économique,» estime le ministre.