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Banque Africaine de Développement : intense campagne pour des investissements en Afrique
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Banque Africaine de Développement : intense campagne pour des investissements en Afrique
La BAD s’est présentée comme un intermédiaire incontournable et honnête dont Maurice a besoin pour saisir sa chance d’investir dans une Afrique où une émergence économique paraît inévitable.
Jamais la Banque Africaine de Développement (BAD) ne s’est sans doute autant engagée dans une campagne visant à promouvoir, sur le sol mauricien, son image d’intermédiaire incontournable du développement futur de Maurice.
Après l’inauguration d’un bureau de liaison au siège même du Programme des Nations Unies pour le Développement (UNDP), Port-Louis, le jeudi 8 mars, les cadres de la BAD ont donné rendez-vous au secteur privé le lendemain. Le but de l’opération a été d’exposer aux opérateurs mauriciens des opportunités de lancer des projets avec l’aide qu’elle est disposée à leur apporter.
Dès le début de l’exercice, les représentants de la BAD n’ont pas caché leur ambition. Cette institution a été décrite comme un honest broker, traduisez un intermédiaire à qui l’on peut faire confiance en ce qui concerne les transactions financières. Prétention d’une institution qui veut faire les yeux doux à Maurice ? En tout cas, les faits parlent d’eux-mêmes pour cette institution.
L’histoire entre la BAD et l’île Maurice débute en 1974. Depuis, elle a offert une enveloppe d’aide de quelque Rs 36 milliards au pays. Maurice dispose d’un reliquat de Rs 15 milliards qu’elle n’a pas encore utilisés. Trente-sept opérations ont fait l’objet de cette coopération. Elles consistent en la mise en place de 26 projets, d’opérations axées sur l’élaboration de grandes orientations pour le pays, trois études sur le secteur économique et cinq lignes de crédit.
Les trois cadres qui ont été envoyés en première ligne de cette campagne auprès du secteur privé mauricien ont été respectivement Marc Mandaba, chargé d’investissement, financement d’infrastructures, Tas Neside Anvaripou, Chef de la division de financement des infrastructures et spécialiste en matière de Partenariat Privé Public (PPP) et de Mohamed Kalif, gestionnaire de la division Institutions financières, micro-finance secteur privé et spécialiste en matière de risques dans le domaine d’investissement.
Outre ses portefeuilles purement financiers, la BAD propose deux autres instruments financiers susceptibles de séduire un secteur privé hésitant. Il s’agit d’une part de financement d’activités qui ne nécessite pas de transactions comme telles. Ces activités concernent la réalisation d’études, d’initiatives et l’élaboration de nouveaux programmes et d’autres d’un service conseil taillé sur mesure.
Tas Neside Anvaripou résume en quelques mots pour expliquer le sens de la campagne de la BAD : « Il ne faut pas se faire d’illusion. Il y a de véritables opportunités en Afrique. Nous en sommes des témoins. Vous pouvez nous faire confiance. Beaucoup l’ont compris Et surtout, il ne faut pas rater le coche ».
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