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Barack Obama nomme Hillary Clinton à la tête de la diplomatie américaine
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Barack Obama nomme Hillary Clinton à la tête de la diplomatie américaine
Lors d''''une conférence de presse à Chicago, Barack Obama, qui succédera à George Bush le 20 janvier, a annoncé la nomination d’Hillary Clinton à la tête du département d’Etat. Il s''est dit "absolument engagé" à éliminer la menace du terrorisme. "Nous ne pouvons tolérer un monde où des innocents sont tués par des extrémistes qui s''appuient sur des idéologies faussées", a-t-il dit.
Le futur 44e président des Etats-Unis a réitéré son projet de rapatrier les forces américaines d''Irak dans un délai de seize mois mais précisé qu''il demanderait l''avis des militaires.
"Je crois que seize mois constituent le bon délai mais, comme je l''ai constamment dit, j''écouterai les recommandations de mes commandants", a-t-il dit.
"Nous ferons également en sorte de disposer d''une stratégie et des moyens nécessaires au succès contre Al Qaïda et les taliban", a-t-il indiqué par ailleurs, annonçant une poursuite des investissements militaires et un renforcement des troupes au sol "pour vaincre les menaces du XXIe siècle".
Continuité au Pentagone
Barack Obama a esquissé les priorités de sa politique étrangère en évoquant les dossiers nucléaires iranien et nord-coréen et la recherche de la paix au Proche-Orient.
"Il y a beaucoup à faire, de la prévention d''une prolifération des armes nucléaires en Iran et en Corée du Nord jusqu''à la recherche d''une paix durable entre Israël et les Palestiniens, en passant par le renforcement des institutions internationales", a-t-il dit.
Il reviendra à Hillary Clinton, son ex-rivale dans la primaire démocrate, de mettre en oeuvre cette politique. Lors de la campagne interne, au premier semestre, son discours avait été plus dur que celui d''Obama.
Elle avait notamment critiqué la "naïveté" de son adversaire sur la possibilité d''avoir des discussions directes avec des pays comme l''Iran, la Syrie ou la Corée du Nord.
Avec le maintien de Robert Gates à la tête du Pentagone, où Bush l''avait placé fin 2006 pour remplacer Donald Rumsfeld, l''un des principaux artisans de l''intervention en Irak, Barack Obama confirme sa volonté de transcender les lignes partisanes.
Il s''offre également une garantie de continuité alors que l''armée américaine est engagée sur deux fronts, en Irak et en Afghanistan.
PRAGMATISME
Dans un communiqué diffusé au préalable par ses services, le futur président souligne sa volonté de présider à une "nouvelle aube du leadership américain" intégrant la puissance militaire, la diplomatie et l''économie.
Trois autres nominations complètent la mise en place de l''équipe qui sera chargée de la sécurité nationale : le général James Jones, issu du corps des "marines" et ancien commandant militaire de l''Otan, est nommé conseiller à la sécurité nationale de la Maison blanche le département de la Sécurité intérieure va à la gouverneure démocrate de l''Arizona, Janet Napolitano Susan Rice deviendra, elle, représentant permanent des Etats-Unis auprès des Nations unies.
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