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Basket-ball : Le Real s’impose facilement dans la finale aller face à Attila

23 novembre 2009, 00:00

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Basket-ball : Le Real s’impose facilement dans la finale aller face à Attila

Le Real de Port-Louis a facilement gagné la finale aller du tournoi amical d’Attila face à l’équipe hôte avec une défense agressive, dimanche soir, au gymnase 1er février à Roche-Bois. Il compte désormais une avance difficile à rattraper (94 – 70).

Le secret de la récupération de balle dans certaines disciplines collectives c’est d’attaquer les attaquants. Les pousser à la faute. C’est exactement ce que les joueurs du Real ont fait durant pratiquement tout le long de la finale de ce tournoi dans un gymnase plein à craquer avec une chaude ambiance.

L’entraîneur du Real, Neva Vadivelloo, avoue lui-même qu’Attila ne s’attendait peut-être pas à « un pressing » de la sorte de la part de ses joueurs.

Le derby a, finalement, accouché d’une souris. Avec la victoire d’Attila en tour préliminaire, on s’attendait à plus de résistance des protégés de Joe Lam. En fait, ce n’est que dans le premier quart temps que Jérome Chan et ses coéquipiers ont fait jeu égal avec leurs adversaires en prenant d’abord, les devants au score, puis en livrant un mano a mano pour prendre l’avantage au score.

Cependant, dans ce quart temps, les joueurs d’Attila montrèrent des prémices de ce que serait la suite, soit des passes approximatives. Durant tout le long du match, les Rouge et Noir gâchèrent énormément de ballons. S’ils excellaient plus que leurs adversaires dans les rebonds défensifs, en montant la balle, ils peinaient à trouver la faille dans la défense hermétique du Real. Les mésententes étaient légion. La frustration grande aussi.

Il y a bien eu quelques éclats de génie du meneur de jeu d’Attila, Christophe Hossenbux ou de Miguel Chamary, mais rien à faire, les champions de Maurice avaient la gnac. Qui plus est, posséder un joueur comme Mohamed Bukari dans ses rangs, cela aide beaucoup. Le Nigérian est une véritable tour de contrôle, que ce soit en attaque ou en défense.

C’est, d’ailleurs, lors de sa sortie forcée sur blessure dans le troisième quart-temps qu’Attila put recoller, quelque peu, au score. En fait, ce court laps de temps a démontré, également, le manque d’expérience des joueurs d’Attila et tout le contraire pour le Real.

A 1’18 de la fin de ce troisième quart, Christophe Hossenbux se rue en contre attaque, et, au bout de ses mains, le panier permettant à Attila de revenir à huit points, mais surtout de semer le doute dans la tête des joueurs du Real. Il rate le panier et le Real repart en contre et marque. Ils appliquent tout de suite, une défense homme à homme sur tout le terrain et récupèrent illico la balle dans le camp d’Attila et enfilent un deuxième panier par l’entremise de Thierry Julie. Une action qui résume l’état d’esprit dans lequel évoluaient les deux équipes…

« Nous avons laissé le Real jouer comme il en a l’habitude, car, d’ordinaire, il met 94 points dans un match. La défense n’a pas marché comme il le faut, mais il faudra trouver un système pour les contrer et essayer de refaire notre retard dans la finale retour. En basket, rien n’est impossible », commenta Joe Lam après la rencontre.

Tout n’est donc pas perdu pour Attila car il y a un match retour, ce dimanche, toujours à Roche-Bois, à 19 heures. Mais face à cette équipe du Real, il faudra souquer ferme. Surtout que du côté des Vert et Blanc, la tactique sera de gérer le match afin de préserver les acquis. Mais hier, l’ambiance était à la fête. « Je félicite les joueurs surtout qu’ils se sont sacrifiés pour l’entraînement », lança Neva Vadivelloo. Et le résultat était visible sur le terrain…