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Beau-Bassin/Rose-Hill: «agression verbale» et «menaces» dans le salon du maire

4 décembre 2009, 00:00

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Beau-Bassin/Rose-Hill: «agression verbale» et «menaces» dans le salon du maire

Le chef inspecteur du service sanitaire, Kailash Bagoban, accuse le conseiller municipale Dean Tirvengadum de l’avoir menacé et agressé verbalement lors d’une réception dans le salon du maire le 2 décembre.

L’affaire a été référée à la police de Rose-Hill.

C’est une histoire de contravention qui serait à l’origine de cette altercation entre Kailash Bagoban et Dean Tirvengadum. Ce dernier aurait fait irruption dans le salon du maire, où se tenait une réception en l’honneur des soixante ans d’une employée de la mairie, en compagnie d’un marchand ambulant. « Il m’a dit qu’il me fera payer très cher toutes ces contraventions que je donne aux marchands ambulants et qu’il me finirait tôt ou tard», raconte Kailash Bagoban. Cette scène se serait déroulée en présence du maire, des conseillers municipaux et des employés de la municipalité.

Suite à ce vif échange, le chef inspecteur a consigné une déposition au poste de police. Pour ce dernier cette affaire est louche. «Je me demande pourquoi le conseiller Tirvengadum a réagi de la sorte. En d’autres mots, il me demande de ne pas faire mon travail et je trouve cela inadmissible. Le marchand ambulant auquel j’ai donné une contravention était en infraction», explique-t-il.

«C’est l’anarchie en ville»
  
Confronté aux accusations du chef sanitaire, Dean Tirvengadum se défend. Pour lui, sa colère envers Kailash Bagoban est justifiée. Il raconte qu’il n’y a pas eu de menaces et encore moins d’agression verbale. «Il prend des gens honnêtes en contravention. Comme cette dame de Beau-Bassin, dont l’époux est en fauteuil roulant, qui a ouvert un petit commerce de nourriture dans sa cour. Je trouve cela injuste, quand on voit tous ces marchands ambulants qui opèrent normalement près du marché et de la gare d’autobus» explique-t-il.

Pour Dean Tirvengadum, le chef sanitaire n’est pas le seul coupable dans l’histoire. «Le maire, les conseillers et le secrétaire de la ville sont tous coupables. C’est une véritable anarchie qui règne en ville», s’indigne-t-il. Et le conseiller avance qu’il ne compte pas en rester là et qu’il viendra avec d’autres dénonciations lors du prochain conseil municipal.

Affaire à suivre…