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Bérenger tire la sonnette d’alarme sur la situation énergétique et le CEB
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Bérenger tire la sonnette d’alarme sur la situation énergétique et le CEB
«L’incompétence du gouvernement met non seulement la vie des gens en danger mais coûte aussi une fortune au pays.» C’est ce qu’affirme le leader historique des Mauves, ce samedi 31 août, en évoquant l’état de certains équipements du CEB et la situation énergétique du pays…
«Nou pas bizin fer ki nu zouenn ar enn malher.» Paul Bérenger se dit animé par un sens d’urgence. Lors de son point de presse, ce samedi 31 août, il a insisté sur le fait qu’il faut qu’on produise suffisamment d’électricité 24 h/24. Et que même si on encourage la production via des énergies renouvelables, cela ne suffira pas. Ce qu’il faut, aux dires de Paul Bérenger : «Un open tender international pour une centrale de 50 à 100 MW.» Mais le plus important est de laisser libre cours aux producteurs de choisir le mode de production : charbon, huile lourde, éolienne…
Il faut aussi, explique Paul Bérenger, fournir des subsides aux producteurs d’énergies renouvelables tout en encourageant des projets concrets et non«bann projets ti copain». Et de revenir au Central Electricity Board (CEB), qui ne doit plus être «judge and party» sur ce dossier. Pour cela, il faut créer un Regulatory Body.
Paul Bérenger a aussi attiré l’attention sur les risques de pertes de vies humaines avec l’utilisation de vieilles machines datant de 1974 dans certaines centrales. Ce qui crée un «danger d’explosion et des risques d’accident. Pe zouer ar malher».
La situation était tellement explosive, affirme Paul Bérenger, qu’un High Powered Committee s’est réuni d’urgence durant la semaine pour aller de l’avant et le plus rapidement possible avec l’achat de quatre machines fonctionnant à l’huile lourde, de 15 MW chacune, au coût de Rs 3 milliards. Ce qui fait dire à Paul Bérenger que «l’incompétence du gouvernement met non seulement la vie des gens en danger mais coûte aussi une fortune au pays.»
Le leader historique des Mauves a également évoqué les«cafouillages entre Banque de Maurice et le ministère des Finances». Selon lui, il y aurait une incohérence entre le gouverneur de la banque et le ministère. Et à travers des articles écrits dans la presse,«nou trouve ki sa situation la ridicule». Selon lui, le ministre de tutelle, Xavier Duval, manque de courage pour affronter directement Rundheersingh Bheenick. «Linn bizin pass par bann zenn pou fer sa et sa illustrer enn situation dangereuz».
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