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Bhageeyavati Adnath, rectrice de l’Aryan Vedic Primary School : « Je n’ai rien à me reprocher »

18 octobre 2012, 00:00

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Bhageeyavati Adnath, rectrice de l’Aryan Vedic Primary School : « Je n’ai rien à me reprocher »

Sanctionnée par le «Mauritius Examination Syndicate» (MES), Bhageeyavati Adnath, pour ne pas avoir informé que son petit-fils participait aux examens du «Certificate of Primary Education» (CPE), la responsable de l’«Aryan Vedic Primary School» s’explique à l’express.

Elle a omis de dire que son petit- fils participe aux examens du Certificate of Primary Education ( CPE). Résultat : Bhageeyavati Adnath, la maîtresse d’école de l’ Aryan Vedic Primary School , a été sanctionnée par le Mauritius Examination Syndicate ( MES). Elle a été suspendue de ses fonctions de Principal Invigilator ( PI) à l’école Baichoo Madhoo . Et, celui qui était son assistant PI, le syndicaliste Ashik Junglee, a démissionné de son poste, hier. Il avance qu’il se retire car sa nièce participe, elle aussi, à ces examens.

« Je n’ai rien à me reprocher » , affirme d’emblée Bhageeyavati Adnath à l’express . La maîtresse d’école avance qu’elle n’a pas jugé nécessaire de signaler la participation de son petit- fils aux examens du CPE, car il n’habite pas sous son toit et ne porte pas le même nom de famille qu’elle. « Il est vrai que mon petit- fi ls participe aux examens, mais cela ne chamboule en aucun cas ma vie ou ma conscience professionnelle » , confie-t-elle.

Elle ajoute que, en ce qui concerne les examens, les normes de sécurité sont très strictes. L’enveloppe qui contient les papiers, scellée et vérifiée par les policiers, n’est ouverte que dans la salle de classe. De plus, la maîtresse d’école avance qu’elle ne peut en aucun cas corriger les papiers d’examen.

Pour expliquer la situation actuelle, Bhageeyavati Adnath soutient qu’elle est victime d’un règlement de comptes. Selon elle, ce serait des parents jaloux, dont les enfants étudient à l’école Aryan Vedic, qui l’aurait dénoncée auprès du MES. Une source de cette institution révèle, par ailleurs, qu’il est peu probable que la maîtresse d’école soit à nouveau engagée en tant qu’ Invigilator . Ashik Junglee, qui est le président de l’ Association of Professional Mentors of Mauritius indique, quant à lui, qu’il a démissionné de son poste d’assistant PI parce que, « dans le Declaration Form de la MES, je n’ai pas signalé que ma nièce prend part aux examens » . La fillette n’habite pas sous son toit, précise- til.

Avant d’ajouter, comme Bhageeyavati Adnath, que « cette affaire n’a aucunement affecté mon travail » . Sollicité par l’express , Lucien Finette, directeur du MES, se dit « heureux » qu’Ashik Junglee soit venu de l’avant suite aux sanctions prises contre Bhageeyavati Adnath. Il ajoute que, au niveau du MES, « toutes les règles et procédures ont été suivies pour s’assurer que les examens se déroulent du mieux possible. Car la priorité, ce sont les élèves » . Lucien Finette précise, en outre, que cette situation n’a occasionné aucune violation de la sécurité autour des examens.

 

 

Hansini BHOOBDASUR-GBERT