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Bheenick rappelle les banques à l'ordre

10 juin 2013, 13:10

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Bheenick rappelle les banques à l'ordre
Des banques éclaboussées par le scandale des arnaques financières liées à la chaîne de Ponzi, quatre autres ayant rencontré des déconvenues en Inde... Lors du dîner annuel de la Mauritius Bankers’ Association, jeudi 6 juin, le gouverneur de la Banque centrale, Rundheersing Bheenick n'y est pas allé de main morte, exhortant les banquiers à plus de vigilance. En leur rappelant notamment leur devoir, à travers deux règles fondamentales. 
 
La première : la nécessité pour les banquiers d’appliquer rigoureusement le principe associé au concept de Know Your Customer. «La nécessité de connaître votre client requiert que vous adoptiez une approche basée sur un jugement approfondi de sa crédibilité sous tous les aspects. Il est de votre devoir de veiller que vos institutions ne se transforment pas en un conduit pour véhiculer de l’argent frauduleux», a notamment déclaré le gouverneur de la Banque centrale. Des propos qui font suite au scandale des Ponzi Schemes avec des arnaques de près de Rs 1 milliard.
 
La deuxième règle se rapporte à une connaissance éprouvée des lois, de la réglementation du système bancaire et du système de recouvrement de dette dans les pays étrangers où les banques veulent faire du business. Elle a été évoquée à la suite de l’expérience malheureuse que quatre banques locales ont faite en Inde. Il y a deux ans, ces institutions ont participé à un montage financier mis en place par des opérateurs indiens. 
 
Quelque Rs 3 milliards ont été investies. Ce n’est que l’année dernière qu’elles se sont rendues compte que la crédibilité de remboursement des dettes des Indiens n’était pas sans reproche. «Les banquiers doivent redoubler de vigilance lorsqu’elles envisagent de traiter avec des pays étrangers. Elles doivent connaître en profondeur leur législation, leur système de régulation bancaire et tout le processus associé au recouvrement de dettes dans les pays où elles se proposent de faire du business», a rappelé Rundheersing Bheenick.