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Bijoux contre argent : Cader Sayed Hossen veut y mettre bon ordre avec une nouvelle loi
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Bijoux contre argent : Cader Sayed Hossen veut y mettre bon ordre avec une nouvelle loi
Le ministre du Commerce Cader Sayed Hossen a annoncé une série de mesures pour mieux assurer la protection des consommateurs. Il a, entre autre, dénoncé des cas d’abus dans les secteurs de la bijouterie et de la distribution du riz.
Les lois seront durcies afin de mieux réglementer le secteur de la bijouterie et du riz. C’est ce qu’a affirmé le ministre du Commerce Cader Sayed Hossen lors d’une conférence de presse ce vendredi 2 décembre  pour faire état de son bilan depuis qu’il est en poste. Soit depuis le mois d’août.
« Il y a un nouveau phénomène dans le secteur de la bijouterie qui est en train de faire les frais des consommateurs », a-t-il laissé entendre. Ce dernier s’est longuement attardé sur les commerçants qui, à travers des annonces publicitaires, sont en train d’inciter les personnes en difficulté à se séparer de leurs bijoux à bas prix. 
Le ministre a expliqué que cette pratique vise à faire croire aux Mauriciens que cette vente va les aider à « alléger leurs dettes ». Toutefois, confie Cader Sayed Hossen, certains de ces commerçants seraient en train d’abuser de la bonne foi des consommateurs.
« Selon mes informations les grossistes ne paieraient que 35% de la vraie valeur de ces bijoux », a révélé l’ancien président de la Commission pour la démocratisation de l’économie. « Nous allons, dès le début de l’année prochaine, amender le Jewellery Act afin de mieux réglementer ce secteur. À travers cette nouvelle loi, nous exigerons à ce que tous ceux opérant dans ce secteur soient enregistrés auprès de l’Assay Office », a-t-il déclaré.
Cader Sayed Hossen a aussi décrié la manière de faire de certains importateurs de riz de basmati. « Nous avons appris que des importateurs prétendent vendre du riz basmati mais qu’en réalité il ne s’agit pas de la même variété », a-t-il déploré. Il a ainsi fait part de son intention de durcir les lois pour qu’à l’avenir de telles choses ne se reproduisent plus.
« Nous aurons aussi des ateliers de travail avec les différents importateurs pour leur faire comprendre qu’ils doivent absolument respecter les critères établies », a-t-il insisté.
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