Paradoxe du marché. La crise économique semble épargner le secteur des maillots de bain et des bikinis.  Les revendeurs de ces produits n’ont pas à se plaindre.

Du côté de Beachwear, malgré les problèmes auxquels fait face le Vieux Continent, «nous avons un carnet bien rempli pour 2013», soutient le directeur, Girdar Toolsee. Les commandes de sous-traitance pour les grandes marques européennes ont même doublé, confie notre interlocuteur. D’ailleurs, depuis début 2012, des marques italiennes prestigieuses, dont Sundek Italie et Inec, font confiance au fabricant, qui produit quelque 100 000 pièces par mois. «Pour les plus complexes, l’on se limite à 50 000 mensuellement», fait ressortir Girdar Toolsee.

Signe que les affaires vont bien, Beachwear qui emploie actuellement 175 personnes, compte augmenter son effectif. Le chiffre d’affaires, lui devrait afficher la grande forme. «Ce sera, certes, au-dessus des Rs 100 000 millions pour 2013.»

Comment expliquer cette bonne santé financière ? Le maître mot demeure l’exigence, explique le fabricant. Sans oublier la qualité et l’attention particulière accordée aux nouvelles tendances. «Les bonnets – le push-up, l’oval ou l’amovible – sont particulièrement recherchés pour s’adapter aux modèles proposés», explique Tina Toolsee. Et pour l’été 2012-2013, «les monokinis, bikinis, trikinis et bandeaux seront rehaussés de franges, d’accessoires fluo, ou encore de digital prints», précise notre interlocutrice.

Chez Select Style, qui brasse un chiffre d’affaires de Rs 3 millions, l’on nage aussi en plein bonheur. Après quelques mois de ralentissement, l’entreprise s’attend à une hausse de 50 % des commandes pour le dernier trimestre de l’année. Car, les grands groupes hôteliers – qui constituent la clientèle principale du groupe - passent trois ou quatre commandes par an,  afin d’approvisionner leur boutique avant d’attaquer la haute saison touristique.