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Boeing-La Malaisie exhorte ses voisins à partager leurs données

19 mars 2014, 10:08

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Boeing-La Malaisie exhorte ses voisins à partager leurs données

 

Un haut diplomate de la région a déclaré que les armées et gouvernements étudiaient cette requête mais que personne n'avait évoqué jusqu'ici un partage des données.
 
"La balle est dans le camp des autres pays maintenant", a jugé un responsable du gouvernement malaisien, très critiqué par la Chine notamment pour sa gestion de l'événement. "Ils doivent décider quel type de données militaires ou autres ils sont disposés à partager avec nous."
 
Les analystes soulignent la difficulté pour les pays d'échanger ce genre de données surtout si un tel partage aurait pour conséquence de révéler des failles dans leurs propres systèmes de défense, étant donné les innombrables querelles maritimes et territoriales dans la région.
 
"Les échanges d'informations et de renseignement sont très sensibles dans cette partie du monde où il y a beaucoup de méfiance et des problèmes de souveraineté", explique Ian Storey, chercheur à l'institut des Etudes du Sud-Est asiatique à Singapour. "Les pays ne sont pas disposés à partager des données qui dévoileront leurs capacités militaires, ou leur manque de capacités."
 
Le vol MH370 a disparu des écrans radar des contrôleurs civils une heure après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin le 8 mars à 01h21 (le 7 mars 17h21 GMT).
 
Les autorités pensent que l'avion a été délibérément dévié de sa trajectoire pour prendre une direction ouest, mais les recherches menées par 26 pays n'ont pas abouti et l'examen des antécédents des personnes à bord n'a pas permis de déceler un quelconque mobile ou lien avec une organisation terroriste.
 
La zone de recherches couvre une superficie de 7,68 millions de km2, de l'Asie centrale au sud de l'océan Indien. La découverte d'un débris reste toujours possible mais plus le temps passe et plus les débris seront dispersés et difficiles à trouver.
 
"C'est un mystère et ça pourrait rester un mystère", résume Elizabeth Quintalla, chercheuse à la Royal United Services Institute de Londres.