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Boissons gazeuses jusqu’à Rs 2,28 plus cher en janvier

6 décembre 2012, 20:00

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Boissons gazeuses jusqu’à Rs 2,28 plus cher en janvier

Les boissons contenant du sucre ajouté connaîtront une hausse de prix dès le 1er janvier prochain. Les autorités concernées, dont la douane, travaillent actuellement sur les nouveaux chiffres. Le litre de boisson gazeuse coûtera jusqu’à Rs 2,28 plus cher. Cette mesure, annoncée dans le budget 2012, vise à décourager la consommation de produits à très forte teneur en sucre.

Pour chaque gramme de sucre dans les boissons, la taxe sera de deux sous. A titre d’exemple, un litre de boisson gazeuse contient jusqu’à 120 grammes de sucre, selon des informations obtenues des milieux proches de la Mauritius Revenue Authority. Avec cette nouvelle mesure, ce sont plus de Rs 500 millions par an qui devraient entrer dans les caisses du gouvernement.

Parmi les produits qui seront taxés, les boissons gazeuses – celles sans aspartame et sans sucre ne sont pas concernées. Les jus de fruits concentrés, qui peuvent contenir jusqu’à 200 grammes de sucre par litre, connaîtront également une hausse. Les laits aromatisés ne seront cependant pas taxés, a appris l’express. La douane effectue en ce moment un relevé de toutes les boissons contenant du sucre ajouté pour avoir une idée exacte de leur nombre.

Selon des informations obtenues de la douane, la taxe de Rs 1,50 payée par les embouteilleurs à la Central Water Authority sur chaque litre d’eau utilisé dans leurs unités de production sera levée. Ce qui devrait limiter quelque peu la hausse des prix des boissons sucrées.

Des contrôles seront, par ailleurs, effectués par la douane pour vérifier si les produits dits sans sucre le sont réellement. Des documents sur la quantité de sucre dans les boissons avec du sucre ajouté doivent être fournis par les compagnies qui les commercialisent. Des analyses sont aussi effectuées dans des laboratoires du ministère de la Santé pour déterminer si les chiffres indiqués dans les documents reflètent la réalité. Il sera aussi question de vérifier ces documents.

Cette taxe est bien accueillie par des médecins exerçant dans le privé, qui mettent en avant les complications causées par le diabète. Cette maladie touche quelque 225 000 Mauriciens. Mais, ils estiment qu’il faudrait aller plus loin et imposer une taxe sur les fast food et autre produits riches en matières grasses.

 

Bernard SAMINADEN

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