Les promoteurs de l’immobilier jugent «peu satisfaisantes» les mesures du budget. Celles-ci, estiment- ils, ne soulageront pas les difficultés du secteur du bâtiment et de l’immobilier pour 2013.

Parmi les mesures annoncées, l’abolition des frais d’enregistrement pour les First time buyers d’une propriété immobilière valant jusqu’à Rs 4 millions, au lieu de Rs 1,5 million actuellement.

Et, sur un terrain valant Rs 1 million au lieu de Rs 750 000. Ce qui représente des économies de Rs 50 000 sur le terrain et de Rs 200 000 sur la maison.

«C’est un pas dans la bonne direction pour aider la classe moyenne», opinent Bhooshan Ramloll, directeur d’une compagnie de construction, Henry Loo, directeur de Le Meritt Holdings Ltd et Bernard Desvaux, General Manager de Sagiterra. Mais, selon eux, pour aider davantage ces secteurs, le gouvernement doit aller plus loin et enlever la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les entrants, qui sont très élevés dans la construction d’une maison.

L’absence d’«incentives», poursuivent-ils, risque de poser de gros problèmes, l’année prochaine. «Il n’y a aucune mesure qui va booster vraiment l’envie des promoteurs d’investir. Nous nous attendions à des subsides sur la construction des bâtiments verts, mais il n’y a rien eu.

Aucun nouveau gros projet d’infrastructure du gouvernement n’a été annoncé. Déjà, il y a un manque de gros projets du secteur privé», ajoute Bhooshan Ramloll. Sans compter, renchérit Henry Loo, que les frais sur l’enregistrement «n’ont ni été enlevés ni diminués».

Bernard Desvaux espère, pour sa part, que l’obtention d’un permis de construction prendra moins de temps, étant donné que le ministre des Finances a annoncé que le Business Facilitation Act sera revu. «Nous attendons des mesures précises à ce sujet dans le Finance Act.»

ALAIN BARB