Elle a de quoi vous tourner la tête, la Carmencita. Une oeillade enflammée, un revers de jupe, une volonté à toute épreuve, Carmen est «tellement dévorante» qu’elle éclipse les autres événements du Mauritius Opera Festival.

Les propos de Paul Olsen, président de la Fondation Spectacles et Culture, organisateur de l’événement, nous donnent une petite mesure de l’intérêt du public pour Carmen : «Depuis lundi dernier, Ôtayô – la centrale de réservation des billets – a ajouté deux personnes sur les réservations de billets et il y a en permanence trois appels qui sont traités».

Paul Olsen explique que la réserve est d’ores et déjà levée pour la représentation de l’opéra prévue pour le dimanche 19 septembre prochain. Réserve maintenue, par contre, pour la représentation programmée pour le jeudi 16 septembre à 20 heures. «Il vaut mieux avoir quatre dates remplies que six qui le sont moins».

En sus de Carmen, la deuxième édition du festival propose une série d’autres rendez-vous. Mercredi, à 20 heures, place au duo original Andreas Kohn et Kevin Conners, deux chanteurs de l’opéra d’Etat de Bavière. A eux d’eux, ils nous feront voyager entre des airs d’opéra connus et du jazz en passant par des airs de comédies musicales américaines. Le tout accompagné par le Dean Nookadu Jazz Trio.

Vendredi, deux rendez-vous à 20 heures. L’un au J&J Auditorium à Phoenix pour un concert symphonique. Martin Wettges, chef d’orchestre allemand, dirigera le Cape Philarmonic Orchestra. Au programme : l’ouverture du Vaisseau fantôme de Richard Wagner, la symphonie concertante pour violon, alto et orchestre en mi bémol majeur de Mozart et la 5ème symphonie en ut mineur de Beethoven.

Au même moment, le danseur Antonio Martinez assurera une soirée flamenco à 20 heures au Racing Club de Maurice, à Trianon.