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Chagos : Plusieurs organisations écologistes sont contre le parc marin dans l’archipel
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Chagos : Plusieurs organisations écologistes sont contre le parc marin dans l’archipel
Un article du New Scientist révèle que plusieurs associations écologistes sont en guerre contre le plan du gouvernement britannique de créer un parc marin dans l’archipel des Chagos. Ils qualifient cette démarche de contraire à «l’éthique».
Le dossier du Parc Marin des Chagos prend une autre tournure. Les lobbys du gouvernement britannique, à travers plusieurs organes de presse, semblent avoir atteint leurs limites. Le magazine New Scientist a récemment publié un article, intitulé Chagos marine protection plan condemned as unethical. On y apprend que les Chagossiens «ne pourront jamais retourner sur leur île si le projet de parc marin voit le jour.»
De son côté, l''Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), a publiquement affiché son soutien au gouvernement britannique en ignorant les protestations de Port-Louis. Et cela en dépit des avertissements formulés par ses propres avocats. Ces derniers ont averti leur client que la démarche des autorités britanniques était contraire à l’éthique. Les agissements de l’UICN ne plaisent pas à tous ses membres.
Pour répondre à ses opposants, la Directrice générale de l''UICN, Julia Marton-Lefèvre, a déclaré à New Scientist que «en aucune manière, son organisation ne  prend position à l''égard de la souveraineté de l''archipel». Elle a nié que la création de cette réserve serait de prévenir le retour des Chagossiens et a appelé à des consultations avec «toutes les parties prenantes».
Par ailleurs, les collaborateurs de Julia Marton-Lefèvre ne sont pas sur la même longueur d’ondes que leur directrice. New Scientist révèle que plusieurs membres du groupe d''éthique de l''UICN, dont une partie de sa Commission sur les droits de l''environnement, ont condamné le soutien apporté par l''UICN au gouvernement britannique sur ce dossier. Parmi les opposants, Klaus Bosselmann, directeur du Centre for Environmental Law à l''Université d''Auckland, Nouvelle-Zélande.
Pour Klaus Bosselmann, en soutenant le plan britannique, « l’UICN viole ses propres engagements sur la voie de la durabilité.» Car, selon lui, « ce plan invaliderait le retour des Chagossiens sur l’île.»
Les déclarations d’éminents scientifiques, à l’instar de Bosselmann, donnent une nouvelle dimension au dossier des Chagos.  Une prise de position qui démontre que tous les écologistes ne sont pas en faveur du plan britannique. La réaction du Secrétaire des Affaires Etrangères britannique, David Miliband, est très attendue, alors que les consultations publiques au sujet du plan du Parc Marin se terminent en mars.
 
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