La Commission Justice et Vérité (CJV) a adressé une lettre à l’Attorney General et au Chef Juge pour leur informer de l’absence du président de la Mauritius Law Society lors d’une audience le 24 août. Ce dernier risque une amende de Rs 10 000 et d’une peine d’emprisonnement d’une année en vertu de la section 16 Truth Justice and Commission Act.<BR><BR>« <EM>Si la Commission Justice et Vérité a besoin de l’avis d’un avoué pour rédiger son rapport qu’elle fasse appel aux services d’un consultant. </EM>» Ce sont là les propos du président de la Mauritius Law Society, Narendra Appa Jala dans une déclaration à lexpress.mu.<BR><BR>Ce dernier a en effet refusé de se présenter à la séance du 24 août, qui était axée sur la profession légale. «<EM> Toutes les personnes faisant partie de la profession légale s’y sont présentées, excepté le président de la Mauritius Law Society</EM> », nous explique Jacques David un des commissaires de la CJV.<BR><BR>Jacques David explique que la Commission Justice et Vérité voulait obtenir la version des hommes de loi, car, selon lui, les plusieurs plaintes ont été formulées contre « les avocats, avoués, notaires dans le passé ». «<EM> Nous ne voulions pas rédiger un rapport sans avoir reçu la version de chacune des deux partis »,</EM> précise Jacques David. « <EM>Nous n’avons pas non plus apprécié le ton de sa lettre qui nous faisait clairement comprendre qu’il n’a pas de temps à perdre avec la Commissi</EM>on », a-t-il ajouté.<BR><BR>La Commission a ainsi adressé une lettre à l’Attorney General et au Chef Juge, et espère pour très bientôt avoir des nouvelles du président de la Mauritius Law Society. Ce dernier reste quant à lui ferme sur sa position. «<EM> En sus d’obtenir ma version, ils voulaient aussi que je vienne expliquer comment rédiger un affidavit cela aurait été une perte de temps, ils n’auraient rien compris de toute façon</EM> », lâche-t-il.<BR>