Le 27 novembre dernier, Carlo Ancelotti n’était pas sur le banc parisien. L’entraîneur italien du Paris Saint-Germain, arrivé un mois plus tard, n’avait donc pas pu assister en direct à la triste prestation de l’équipe parisienne au Vélodrome, face à l’Olympique de Marseille (0-3). Depuis, il s’est rattrapé.

Il a ainsi avoué avoir revisionné le match afin de comprendre ce qui n’avait pas été. Le manque d’impact des Parisiens, littéralement concassés dans chaque duel, avait été la clé du succès provençal. Heureusement, depuis janvier, le club de la capitale s’est renforcé dans le domaine physique en engageant des beaux bébés, Thiago Motta ou Alex pour ne pas les citer. Ces deux-là devraient d’ailleurs débuter, ce dimanche soir, à l’occasion du 78e choc entre les deux clubs.
Marseille, à 23 points du leader
Et cette affiche, d’un côté comme de l’autre, vaut son pesant d’or. D’abord pour Hoarau et compagnie qui voient Montpellier tenir la cadence au fil des journées. Les Héraultais ont d’ailleurs mis un peu de pression en s’imposant samedi soir face à Sochaux (2-1). Aux Parisiens de répondre. Pour l’OM, la situation est différente. Distancé en Championnat (à 23 points de la tête !) et tout juste éliminé en Ligue des champions, le club phocéen n’a plus vraiment d’espoir de sauver sa saison en Ligue 1. A moins de prendre six points sur six à Paris, comme en rêvent les supporters et comme l’a fait Nancy la semaine dernière.
Ce scénario idéal plairait évidemment à Didier Deschamps, dont la semaine qui va suivre va être l’une des plus importantes de son mandat. Il y aura d’abord le match en retard face à Montpellier, mercredi, puis la finale de la Coupe de la Ligue, samedi prochain, contre Lyon. Une compétition où les Olympiens sont double tenants du titre. Et pour rêver d’un triplé historique, lancer cette semaine par un succès au Parc des Princes serait sans doute le meilleur moyen de reprendre confiance. Mais Paris a exactement le même objectif : retrouver le moral.
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