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CNT : «Le salaire doit impérativement être revu», plaide Shakeel Mohamed
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CNT : «Le salaire doit impérativement être revu», plaide Shakeel Mohamed
La cause est entendue. Le ministre du Travail, Shakeel Mohamed, dit oui à une des principales revendications des travailleurs de la Compagnie nationale du transport (CNT). Oui à un «salaire décent» pour les travailleurs de la CNT.
La première réunion tripartite du ministère du Travail – CNT - syndicats, ce lundi 1er juillet, a accouché d’un accord de principe. «Le gouvernement pense qu’il est grand temps de revoir le salaire des travailleurs de la CNT. Il doit être impérativement revu. Nous voulons qu’il y ait des négociations collectives structurées en continu», a déclaré le ministre Shakeel Mohamed.
La balle est désormais dans le camp des travailleurs de la CNT qui se réunissent ce lundi soir 1er juillet, à Vacoas, pour prendre connaissance des décisions prises lors de cette réunion tripartite durant laquelle étaient aussi présents le directeur général de la CNT, Robin Soonarane.
Les négociateurs syndicaux Reaz Chuttoo, Ashok Subron et Jane Raggoo, eux, présenteront, ce soir ces décisions aux travailleurs qui décideront, par la suite, de la marche à suivre. Soit un mouvement de grève, soit la poursuite des discussions avec les autorités et la direction de la CNT.
«Le gouvernement a accepté la demande des travailleurs pour un accord collectif à la CNT et pour une augmentation de salaires. Mais la mobilisation est de mise», a affirmé Reaz Chuttoo.
La prochaine réunion tripartite est programmée pour le vendredi 5 juillet.
D’autre part, le recours juridique des syndicats de la CNT au sujet de la privatisation des lignes d’autobus desservies par cette compagnie publique, a été renvoyé à lundi prochain. L’avocat du ministère du Transport Me Shilla Devi Sonah, a réclamé en Cour suprême un délai ce lundi 1er juillet.
Les syndicats au sein de la CNT avaient fait une demande d’injonction pour geler la décision de privatiser les lignes d’autobus desservies par cette compagnie publique. L’injonction avait été rejetée mais en parallèle, ils avaient également fait une demande de révision judiciaire pour réattribuer cinq des six lignes à des opérateurs privés. Toutefois, la demande d’injonction avait été rejetée.
Dans son affidavit, l’Union of Bus Industry Workers, par la voix de Imzad Beeharry, a soutenu que cette ouverture de cinq lignes met en péril l’emploi de plus de 2 500 employés dans le transport.
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