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Code de Conduite: les dix bonnes pratiques électorales à la prochaine partielle
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Code de Conduite: les dix bonnes pratiques électorales à la prochaine partielle
«Les candidats ont des droits, mais aussi des devoirs.» C’est en ces termes que pourrait se résumer la conférence de presse tenue par l’Electoral Supervisory Commission (ESC) à l’occasion de la présentation du Code d’Ethique qui régira la partielle au No. 8.
Un code qui est accompagné de «grandes attentes», selon Yusuf Aboobaker, Chairman de l’ESC. Mais ce dernier insiste d’emblée que ce document n’a pas force de loi, et agira «comme une boussole indiquant la direction que devront prendre» les pratiques électorales.
Échelonné sur dix articles, le code reprend les valeurs et autres principes des pratiques électorales démocratiques. Il est destiné aux partis politiques, aux candidats, leurs activistes et supporteurs, entre autres. Il leur rappelle que des lois régissant les élections existent et leur demande d’adhérer publiquement au code. Et ainsi s’engager à le respecter lors de la campagne au No. 8.
Parmi les points saillants du code, on retiendra, comme le souligne Yusuf Aboobaker, l’introduction d’un chapitre sur le respect de l’environnement. «Nous sommes avant-gardistes dans le sens où nous sommes un des premiers pays à inclure l’aspect environnemental dans un code de conduire électoral.» Il s’est aussi appesanti sur l’aspect des «bases» politiques.
«Ce code vise aussi à sauvegarder l’intérêt du processus électoral et il revient aux partis politiques et autres participants que l’atmosphère soit apaisée» poursuit-il. Ainsi, l’ESC a décidé que chaque parti politique devra notifier le Commissaire électoral sur l’existence des bases, et de faire en sorte que celles-ci soient «correctement gérées». Yusuf Aboobaker a aussi tenu à préciser qu’une loi limitant les dépenses des partis existe et que les candidats devront s’y plier.
Les prochains candidats à l’élection partielle dans la circonscription Moka/Quartier Militaire devront adhérer à ce code de conduite lors du dépôt des candidatures. Toutefois, si le président de l’ESC reconnaît ne pas avoir le pouvoir de forcer quelqu’un de souscrire à ce code ou de le respecter, il tient à préciser que «ceux qui n’adhèrent pas seront pris en témoins par le public, et ce sera à ce dernier de se prononcer.»
Yusuf Aboobaker a également annoncé la préparation d’un document plus exhaustif pour les prochaines élections générales. «Nous travaillons avec le State Law Office afin de trouver un format légal pour régir la conduite des ministres et des fonctionnaires dès la dissolution du Parlement. Il est aussi possible que cela devienne une législation. Nous œuvrons dans ce sens», explique-t-il.
 
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