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Commission Justice et Vérité : Rapport remis au président de la République fin novembre

3 novembre 2011, 00:00

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Commission Justice et Vérité : Rapport remis au président de la République fin novembre

Le rapport de la Commission Justice et Vérité devra être soumis à sir Anerood Jugnauth à la fin de ce mois de novembre. C’est ce qui a été révélé à lexpress.mu par un membre de la commission.(Photo: séance de travail de la Commission Justice & Vérité).

Les conclusions de la Commission Justice et Vérité devraient être connues à la fin du mois de novembre, à en croire un membre de la commission. Le rapport devra d’abord être soumis au président de la République, sir Anerood Jugnauth. Celui-ci alors devra remettre le rapport au Parlement dans un délai d’un mois.

« Nous avons pratiquement terminé la rédaction du rapport, il ne reste plus qu’à finaliser quelques éléments techniques ainsi que le lay out du document », a confié un membre de la Commission, qui a souhaité garder l’anonymat.

C’est en mai 2009 qu’ont débuté les premières auditions de la Commission et quelque 300 personnes ont déjà été entendues. Celles-ci ont, à tour de rôle, déposé des dossiers et sont, notamment, intervenus sur les séquelles de l’esclavage, ou encore l’engagisme.

« Plusieurs personnes qui ont déposé ont, par exemple, ont mis l’accent sur le fait que ces deux périodes traumatisantes de l’histoire leur ont coûté la perte de leurs biens », souligne un des commissaires.

La Commission Justice et Vérité disposait d’une période de 27 mois pour soumettre son rapport, mais a toutefois été contrainte de demander une extension de trois mois.

Le deuxième exercice de la Commission Justice et Vérité comprenait des travaux de recherches et de consultations par ses membres afin de présenter des recommandations nécessaires pour corriger les erreurs du passé. « Ce rapport viendra évidemment révéler certains points sensibles, mais qui doivent néanmoins être rendus publics, car c’est lorsqu’on s’obstine à refuser d’affronter notre passé que la nation reste divisée », poursuit notre interlocuteur.

Les recommandations comprendront vraisemblablement des compensations financières, symboliques dans certains cas. Toutefois, c’est le Parlement qui aura le dernier mot.