Un kwasa-kwasa, en provenance de Ndzuwani a chaviré dans la nuit de mardi à mercredi (17-18 janvier) au large de Mayotte. Le bilan est, une fois encore, très lourd : aucun survivant et, seulement, quinze corps repêchés parmi les cinquante-quatre passagers à bord. Un bilan précédent faisait état de trois morts et de plusieurs disparus.

L''''embarcation est partie de la localité de Marahare, au sud de Ndzuwani ( Anjouan), et appareillait dans des conditions météorologiques très mauvaises. Parmi les corps ramenés sur terre, plusieurs enfants, d''après Fatima Bacar du Service d''écoute des enfants à Anjouan, informée par des proches des victimes.

La surcharge, avec 54 personnes dans une fragile embarcation destinée à la pêche, et le climat, pas toujours clément en cette période de dépressions tropicales dans le bassin du Canal de Mozambique, seraient les premières causes du naufrage.

Les victimes sont toutes des personnes voulant se rendre dans l''île comorienne de Mayotte, sous administration de  la France.

Notre confrère du Wongo ne manque pas, une nouvelle fois, de critiquer le gouvernement comorien, pour son silence vis-à-vis de la France. Pour ne pas hypothéquer les « généreux » subsides du premier responsable de ce génocide, les autorités comoriennes garderont un silence scellé sur ce nième drame, écrit Wongo. Avant de qualifier une telle attitude de  « la haute corruption ».

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