<IMG style="FLOAT: left" src="http://www.lexpress.mu/lexpress_cms/newsimages/Gifco%202.jpg">Ikililou Dhoinine, Mohamed Said Fazul et Abdou Djabir s’affronteront, lors du second tour de l’élection présidentielle aux Comores, le 26 décembre.Dhoinine, proche du président sortant Sambi, part favori. <BR><BR>Le premier tour de ce scrutin, qui a eu lieu le 7 novembre dernier. Selon&nbsp les résultats définitifs validés par la Cour constitutionnelle, Ikililou Dhoinine, est arrivé en tête avec 28,19 % des suffrages, Mohamed Said Fazul&nbsp a recueilli 22,94 % des voix et&nbsp Abdou Djabir&nbsp est 3eme avec 9,88 % des votes exprimés. Bianrifi Tarmidi qui était, dans un premier&nbsp temps, annoncé en troisième position, a été rétrogradé d’une place après l’annulation par la Cour constitutionnelle des résultats d’un bureau de vote de sa localité, Nioumachoua, dans lequel des bulletins mal cochés auraient été décomptés en sa faveur. <BR><BR>A noter qu’en vertu de&nbsp la Constitution comorienne, seuls les habitants&nbsp de l’île Mohéli (21?500 électeurs, à peine plus de 5 % du corps électoral) ont choisi les trois prétendants à la présidence. Pour le second tour du 26 décembre,&nbsp 384?000 Comoriens (des trois îles de l’archipel) inscrits sur les listes électorales, seront appelés aux urnes.&nbsp <BR><BR>Selon le principe de « la tournante » adopté en 2001 pour mettre fin aux mouvements séparatistes, des primaires sont organisées dans l’île dont doit être originaire le futur président, et les trois candidats arrivés en tête sont qualifiés pour le second&nbsp tour auquel, cette fois, participent l’ensemble des habitants des trois îles : 2002 en Grande Comore et en 2006 à Anjouan. <BR><BR>Ce premier tour (ou primaire, à Mohéli), n’a pu profiter à l’opposition. Celle-ci&nbsp a échoué à faire tomber le candidat du pouvoir,&nbsp Ikililou Dhoinine.&nbsp Incapables de s’entendre, les opposants se sont présentés en rangs dispersés. Une grave erreur, comme le note un dirigeant de l’opposition?: « <EM>Notre seule chance était qu’Ikililou Dhoinine tombe dès les primaires. Car Dhoinine a beau être Mohélien, c’est dans les deux autres îles qu’il a le plus de soutien</EM> ».<BR><BR>Ikililou Dhoinine pourra en effet compter, pour la seconde partie de la campagne, sur les moyens de l’État et une image d’homme intègre. Ce pharmacien de 48 ans, arrivé tard dans la politique, jouit en outre du soutien de Sambi, toujours très populaire – surtout chez lui, à Anjouan. Il devrait ainsi l’emporter largement dans cette île. De quoi faire la différence avec ses concurrents, d’autant que les résultats devraient être plus serrés en Grande Comores.<BR><BR><STRONG><EM>Source : Comores-Web<BR></EM></STRONG>