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Comores: début d''une vaste campagne de reboisement

9 février 2011, 20:00

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Comores: début d''une vaste campagne de reboisement

Près de 10 000 arbres forestiers et fruitiers ont été plantés au cours de ce week-end à Ntsinimoipanga, sur l''''île de la Grande-Comore, marquant le début d’une opération prévue pour toute l’année pour la plantation de 200 000 arbres sur l''ensemble de l’archipel des Comores.

Le coordinateur national du programme, Adame Hamadi, a souligné que l’ambition du programme est d’augmenter, chaque année, le nombre de jeunes plants « pour pallier le taux de déboisement estimé à 500 hectares par an », indique l’agence de presse panafricaine.

« Les terres et les ressources en eau sont fortement menacées aux Comores à la suite de la dégradation du couvert forestier due au changement climatique, à la croissance démographique, à la pauvreté et à l’action négative de l’homme sur l’environnement », a renchéri le représentant adjoint du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) aux Comores, Joseph Pihi, qui présidait la cérémonie de lancement de la campagne de reboisement.

M. Pihi, dont l''institution est un important partenaire financier du programme, a notamment dit son souhait de voir le slogan « Un Comorien, un arbre'' » devenir un objectif.

Selon Wikipédia, avant l''établissement des premiers habitants, les forêts couvraient certainement toutes les Comores. Aujourd''hui elles n''occupent guère qu''un sixième de leur surface. Les végétations côtières et de basse altitude ont été presque totalement détruites sous l’action humaine. Les forêts d’altitude semblent mieux conservées mais il existe peu d’estimations fiables des superficies par île. On estime que la superficie forestière intacte d’altitude à Mohéli a diminué de 26% en 13 ans entre 1983 et 1996, du fait des cultures. À Anjouan, seules les pentes trop fortes pour l’installation de cultures résistent.

L''augmentation de la densité de population est la menace principale sur la faune et la flore. Diverses études s’accordent à dire que les forêts primaires auront disparu des Comores d’ici 15 ans au rythme actuel de déforestation. La seconde menace est l’envahissement par des espèces exotiques.

 

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