Le nouveau gouvernement comorien est composé de sept ministres en plus des trois vice-présidents et de quatre délégués. On compte trois femmes trois médecins dans  cette équipe plutôt politique, écrit  Malango Actualité. 

Le premier gouvernement du Dr Ikililou a d’abord une consonance féminine. Pour la première fois dans l’histoire politique des Comores, on comptabilise trois femmes dans l’équipe gouvernementale. Et elles occupent des places qui ne sont pas les moindres. Sitty Kassim, ancienne ministre de l’agriculture, obtient le portefeuille de l’emploi, du travail, et de la formation professionnelle et de l’entreprenariat féminin. Elle est également porte-parole du gouvernement.

La deuxième femme de ce nouveau gouvernement est pharmacienne. Elle  est  à la tête du ministère de la santé et de la cohésion sociale. Le premier gouvernement Ikiliou compte en outre quatre délégués auprès des vice-présidents, avec parmi eux, une femme dont le nom n’a pas encore été divulgué.

Quant aux postes de  vice-président, le  Dr Fouad Mohadji  atterrit  au ministère de la production, de l’environnement, de l’énergie, de l’industrie et de l’artisan. Nourdine Bourhane est en charge  du ministère de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme et de l’habitat. Quant au troisième vice-président, il récupère le portefeuille des finances. Mohamed Ali Soilihi, s’occupe aussi de  l’économie, du budget, de  l’investissement et du commerce extérieur.

On note aussi des nouveaux venus, notamment le ministre des affaires étrangères Mohamed Bakri Ben Abdoulfatah Charif,  alors que  Rastami Mouhidine  prend en charge les télécommunications, la poste, la promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication, le transport et le tourisme. Le troisième médecin de l’équipe d’Ikililou est responsable de  la justice, la fonction publique, les reformes administratives, les droits de l’Homme et les affaires islamiques. Il s’agit du Dr Aliane Ahmed. Et finalement, Hamada Abdallah, ancien  préfet,  hérite du ministère de l’intérieur, de l’information, de la décentralisation, et  des relations avec les institutions.

L’éducation, en pleine crise (grève des enseignants) revient à un enseignant. Mohamed Ismael, professeur de philosophie et ancien opposant qui a rallié le camp Ikililou au deuxième tour,  va tenter de désamorcer cette bombe à retardement. Pour clore la liste, Said Mohemd Ali Said devient secrétaire général du gouvernement.

(Source : Malango Actualité)